Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 20 Décembre 2010
Et voici donc ce qui semble être le dernier volume de Peace Maker Kurogane que l'on aura l'occasion de lire en langue française. Un sixième est sorti il y a peu mais, vu la disparition de Kami, l'avenir de la série semble définitivement compromis. Enfin, quoi qu'il en soit, profitons du mieux possible de ces dernières aventures de Tetsu !
Maintenant que Ryoma a été assassiné par un Suzu ayant prit l'apparence de Tetsu, les troupes du premier cherchent vengeance. Et le coupable tout désigné est bien évidemment notre pauvre héros qui n'est, lui, au courant de rien. Et, pendant ce temps, le Shinsengumi prépare un plan pour mettre fin aux agissements d'Ito...
Le début du tome fait très rapidement retomber la tension qui s'était installée à la fin du 4ème opus et Chrono ne tarde pas à retomber dans ses travers, à savoir une narration lourde et peu avenante qui n'aide vraiment pas le lecteur à s'y retrouver. Cependant, tout s’éclaircit au fil des chapitres et l'on commence enfin à comprendre où elle veut en venir. Des révélations, on en aura à la pelle. Quel était le plan de Suzu, que cherchait-il à faire en allant assassiner Ryoma ? Qui étaient les traitres et les espions qui trainaient encore ça et là ? Toutes nos questions auront droit à leur réponse !
En outre, l'action se fait petit à petit plus présente, les affrontements sont intenses et l'on retrouve un Tetsu plus en forme que jamais. Décidément, on n'a pas souvent l'occasion de le voir à l'oeuvre mais, quand il s'y met, il est sacrément impressionnant. Pour compléter le tout, les retournements de situations ne manquent pas non plus et le rythme est excellent. On est bien loin du début poussif auquel on a eu droit. Mais, malheureusement, tout vient se couper net pour nous envoyer quelques années en arrière, à l'époque où Okita a rejoint les rangs du Shinsengumi. L'idée du flashback est très loin d'être mauvaise, d'autant plus que le personnage sur lequel il se focalise est l'un des plus attachants. Mais se dire que l'on va rester en plan avec cette bataille inachevée en guise de conclusion à la série, c'est frustrant. Très frustrant.
En ce qui concerne l'édition, on retrouve une nouvelle fois quelques coquilles et erreurs pour le moins étranges. La numérotation des chapitres, par exemple, est complètement fantaisiste.
Peace Maker tire sans doute sa révérence et le fait avec la manière. Dommage toutefois de rester sur cet arc inachevé alors que tout porte à croire que la série se terminera pour de bon d'ici peu.