Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 07 Novembre 2012
Le Guns of Domination, tournoi tant attendu devant départager les meilleurs tireurs d'élite, ouvre enfin ses portes ! Hope et ses amis viennent assister au tournoi pour soutenir Beat, qu'ils avaient laissé quelque temps plus tôt le temps que ce dernier récupère ses derniers certificats manquants. Déjà motivé par l'enjeu du tournoi en lui-même, Beat est plus que déterminé depuis que son maître a été assassiné par le champion des lieux : l'implacable Cole Emerson, frère de Hope !
Après avoir peu à peu tissé une trame scénaristique relativement dense, la série Peace Maker arrive à son premier carrefour majeur avec l'ouverture d'un évènement dont il est question depuis ses débuts. Narrativement parlant, nous entrons donc dans une phase très typique du shonen manga, prouvant une fois encore que la série nage entre deux eaux. Cette ambigüité fera naître le malaise lorsque sonnera l'implacable loi des duels. Ainsi, les adversaires s'affronteront sans aucune pitié, chaque victoire de l'un forçant le décès de l'autre.
Dans ce contexte, il est bien difficile d'apprécier la palette des nombreux pistoleros, au charisme relatif, quant on sait que la plupart disparaitront en un instant. Ryouji Minagawa essaie tout de même d'étoffer le caractère de certains par le biais de révélations plus ou moins bien senties, mais en vain. En revanche, l'histoire principale n'est pas oubliée, revenant avec quelques éclaircissements forts utiles, mais un peu hors de propos.
Qu'on se le dise, c'est donc un tome fort linéaire qui nous attend, qui ravira avant tout les fans d'action pure. Pour autant, les duels se veulent par définition assez courts, et jouent plus sur la tension narrative et l'évaluation des personnages. Un passage obligatoire dans la série, mais qui ne contentera pas tout le monde. Gageons que sa conclusion apporte quelque chose de bien plus relevé, ce qui semble inéluctable : après tout, il ne peut en rester qu'un !