Parmi eux - Hanakimi Vol.18 : Critiques

Mizuki a eu l’occasion de rencontrer par hasard le père de Sano. Une rencontre qui lui a permis de découvrir un père bien moins effrayant qu’elle n’aurait pu le penser. Bien au contraire, elle découvre une personne sensible et fragilisée par un passé qui ne l’a pas vraiment aidée. Bien plus, c’est un père qui a toujours aimé ces garçons, mais qui est quelque peu maladroit quant à transmettre son affection. En découvrant cela, Mizuki a tenté d’en parler à Sano. Résultat des courses, les deux tourtereaux se sont disputés. Notre héroïne en ressort dès lors attristée et en larmes. Nakatsu vient alors réconforter Mizuki et lui propose de le prendre lui à la place de Sano, même s’il ne sera jamais que le deuxième ou qu’un ami dans le cœur de Mizuki.

Bien que la situation paraît des plus intéressantes, Hisaya Nakajo cumule quelque peu les stéréotypes. Sano, réagissant par jalousie, se dispute finalement avec Mizuki. Natatsu, rival de Sano, tente de profiter de la situation. Par la suite, tandis que la situation entre Sano et son père est loin d’être réglée, ce dernier fait un malaise. Et c’est en plein suspens que l’auteure décide d’interrompre son récit par une petite histoire hors série. Une petite histoire qui prend malgré tout tout le milieu du volume. Une petite péripétie qui s’avérera autant inutile qu’inintéressante, cumulant les clichés et les situations rocambolesques non drôles et peu crédibles. Une perte de temps pour le lecteur qui sera quelque peu perturbé dans la suite de sa lecture. C’est d’autant plus dommage quand on sait que la mangaka nous a déjà offert par le passé des histoires annexes extrêmement réussies, touchantes et réelles. Elle se rattrapera quelque peu à la fin du tome en revenant à la trame principale. Une fin d’opus qui obligera Sano à se confronter une bonne fois pour toutes à son père. Père et fils pourront-ils enfin se parler normalement et in fine se réconcilier ? L’auteure répondra à cette question avec pertinence et profondeur, sans jamais être lourde, entre passé, présent et futur. Pendant ce temps, le tournoi n’a toujours pas commencé...

En somme, on sera quelque peu mitigé face à ce présent tome. L’auteure mêle de bons éléments avec de moins bons. La situation familiale de Sano restera intéressante à suivre et se conclura de bien belle manière, mais cela ne suffira pas pour compenser l’anecdote annexe et parasite en plein milieu du récit, aussi fade que fort oubliable, et les quelques cumuls de stéréotypes. Dommage. Hisaya Nakajo est capable de beaucoup mieux.