Parfait Tic Vol.8 : Critiques

« Le cœur serré… c’est pour les « amours malheureuse s ». »

Nagamu Nanaji poursuit son chemin : c’est encore la course à l’amour qui est le maître mot des évènements ici. Cette fois-ci c’est sûr, Fûko est certaine de ses sentiments. Mais comme on s’en doute, un « mais » vient perturber une histoire qui pourrait commencer ! Malgré le fait que jusqu’ici, cette série n’a pas réellement changé, et que l’on sait très bien qu’elle restera sans doute dans le même esprit jusqu’au dernier tome, on s’amuse toujours autant. L’humour, présent à chaque moment, égaie la lecture. Mais l’arme la plus efficace de l’auteure est son héroïne, toujours dynamique, jamais découragée, et surtout, tournée au ridicule à la moindre occasion. On plaint parfois la pauvre Fûko, à qui il arrive des petites mésaventures qui lui valent les moqueries de ses deux princes. Mais ne soyons pas trop indulgents avec elle : accompagnée de deux beaux garçons, toujours mignonne (même si son apparence est sans cesse raillée, on aimerait lui ressembler parfois !) et bien coiffée, elle est l’exemple même de la jeune fille banale qui finalement, attire les garçons. Les jalousies des autres filles se font davantage sentir que dans les tomes précédents. Malgré cela, Fûko ne faiblit jamais, et profite sans se soucier des autres du bonheur qu’elle entretient avec ses amis. On remarque que ce tome est très axé sur les sentiments de l’héroïne envers Ichi. Celle-ci fait le point, et pèse le pour et le contre, mais sans avoir le temps de prendre une réelle décision. Les sentiments continuent à planer, sans être réellement mis à profit. Patience, car la fin de la série est bien loin, l’auteure continuera encore longtemps à nous faire tourner en bourrique, pour notre plus grand plaisir !