Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 09 Avril 2010
«Je suis sûre… qu’en ce moment… je dois être encore plus moche que d’habitude. »
On aura été impatient de voir Ichi craquer, mais finalement, cet évènement arrive bien trop tôt. En effet, le jeune homme ne peut s’empêcher de faire une déclaration indirecte à l’héroïne. Mais par conséquent, la situation de Daiya ne s’arrange, et il souffre de n’être qu’un spectateur passif, qui ne peut qu’observer de loin la ronde amoureuse. Alors que tous les trois étaient au début très liés, Daiya nous fait prendre conscience que tout cela a bien changé. Les apparitions de ce personnage ne sont pas très nombreuses. Mais l’auteure réussit à les rendre toutes plus poignantes les unes que les autres. Ses sourires, tristes et hypocrites, reflètent sans mal sa déception, et surtout, ses regrets.
En plus de tout cela, le tome est centré sur la beauté des personnages. En effet, Fûko se pose beaucoup de questions quant à son physique. Elle qui est souvent critiquée par les autres filles, fan des cousins, l’est aussi, il ne faut pas l’oublier, par Ichi. Elle se demande alors comment des garçons aussi beaux et populaires peuvent apprécier une fille aussi insignifiante qu’elle. Cette question, c’est bien-sûr celle qui passe par la tête de la plupart des jeunes filles de l’âge de l’héroïne. Il est alors ici très facile de s’identifier à Fûko. Mais au-delà de ça, il est évident que les lecteurs trouvent l’héroïne jolie, et bénéficient ici du recul qu’autrui avait sur eux à l’époque où ce même malaise les traversait. Une bonne occasion pour repenser au temps passé, ou alors, pour se dire que finalement, nos amies ont raison, et qu’on n’est pas si vilaine que ça !