Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 19 Mai 2009
“Si je pleure, je vous paie des warabimochi d'Umeya, c'est ça? C'est ma tournéééée...”
Ca-y-est, la course à l'amour a bel et bien commencé! Ce quatrième tome est le tout premier dans lequel on assiste à une déclaration d'un des trois héros. Personne n'y est indifférent, cet évènement touche tout le monde, chaque personnage, même nous lecteurs! C'est alors que l'espoir est toujours là, mais également la peur, et les larmes aussi. Il est parfois très difficile de comprendre les autres, leurs décisions et leur indécision aussi. Ichi se vend malgré lui, et on se doute alors qu'il entrera très bientôt dans ce jeu de “je t'aime. - Moi non plus”.
Akio, mais également Iso'tchi sont davantage présents. La relation entre Fûko et Akio est intéressante, et cette dernière commence à nous plaire. On espère alors qu'elle tiendra un rôle assez important par la suite; peut-être deviendra-t-elle la confidente de Fûko.
Nagami Nanaji sait encore nous séduire ici. L'amour fort, l'amour vache, l'amour blessant... A aucun moment on ne s'ennuie, il est toujours question de l'un ou de l'autre, des sentiments de chacun, mais aussi d'amitié. On retrouve, comme dans tous shôjos, les interrogations de l'héroïne. Se fait-elle des films? Prend-elle les bonnes décisions? Interprète-t-elle bien ce qu'elle voit ou entend? La jeune Fûko, une boule d'énergie, mignonne mais déjà femme, se voit prise toute entière dans le tourbillon infernal de l'amour.