Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 28 Avril 2010
« Les choses qui en valent la peine sont toujours dures à avoir ! »
Et voilà, c’était à prévoir, Fûko est au bord de la crise de nerf. Malgré la haine qu’elle nourrit envers Ichi, lui qui passe tout son temps aux côtés d’Iori, elle n’arrive pas à l’oublier. Sans être agaçante lorsqu’elle pleurniche, Fûko nous séduit complètement. L’auteure met de l’émotion, sans se priver, dans chaque scène qui compose ce tome. Les moments de fête sont intenses, mais les temps consacrés à la peine et à la réflexion prennent eux aussi une dimension particulière. On notera que l’ambiance de l’école est retranscrite parfaitement : les regards qui se croisent ou se fuient, les petits rien qui font plaisirs, les amis qui sont toujours là dans les coups durs, même si on n’ose pas leur avouer notre peine. Voilà pourquoi « Parfait Tic » nous fait rêver, et encore plus dans ce dixième tome. Fûko, toujours souriante et mignonne, n’arrive pourtant plus à cacher sa peine, et ses pensées pleines de méchanceté, qui la dégoutent tout autant que le comportement d’Ichi, sortent de sa bouche malgré elle. Le personnage de Daiya, encore légèrement en arrière, mais pourtant moins qu’auparavant, est de plus en plus attachant. Il est l’ami bon à avoir dans les coups durs, et protège du mieux qu’il peut son amie Fûko. L’auteure ne nous dévoile rien quant à ses sentiments envers l’héroïne, mais il va de soit qu’elle représente bien plus qu’une simple amie !