Papillon Vol.8 - Actualité manga

Papillon Vol.8 : Critiques

Papillon - Hana to Chô

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Avril 2013

Nous voilà enfin arrivé au dernier volume de la série. Que nous réserve donc le dernier envol du Papillon ?

Surménagé de tant de soucis et d’inquiétudes, le psy du lycée, le bien-aimé de notre héroïne, a été conduit à l’hôpital après son malaise. S’en voulant de ne pas avoir remarqué plus tôt la souffrance intérieure de son petit ami, Ageha finit par penser que la meilleure solution plausible pour que M. Ichijiku se rétablisse au mieux soit la rupture. Mais fait-elle réellement le bon choix ?

Une fois que l’on entamera ce dernier opus, force est de constater qu’Ageha a toujours tendance à se balancer entre maturité et réaction digne des plus grands gosses immatures. On sera donc quelque peu ennuyé que cette dernière s’apitoie sur elle-même en créant plus de problèmes qu’il y en a déjà. Triste constat, surtout pour ce qui est sensé être le dernier tome de la série et lorsque l’on sait que le personnage principal a déjà été capable de meilleurs comportements. Heureusement que sa sœur jumelle rattrape la donne en égayant le titre de légèreté et de bonne humour, ce qui est paradoxal au vu des précédents volets. Mais ne cherchons pas non plus la bête là où il n’y en a pas, notre héroïne a su un tant soit peu grandir en reconnaissant et en apprenant à répondre de ses propres défauts par rapport à ses attitudes et ses réactions assez excessives, telle une chenille prête à muer en ce qu’il y a de plus beau.

Concernant le dispositif-même de ce tome, on aura parfois l’impression que Miwa Ueda fait un peu trop dans le pathos et le drame en créant notamment des coups de théâtres quelque peu téléphonés. Toutefois il faut reconnaître que le volume n’en reste pas moins intéressante et touchante, ce qui est le cas de manière générale en ce qui concerne l’œuvre. Tout le monde savait qu’en commençant une telle série, l’auteure n’allait pas nous pondre du jour au lendemain le shojo le plus décalé et original qui soit. Elle voulait simplement créer ce qui a de plus classique et tendre dans ce genre de prédilection pour les jeunes filles pour faire rêver un petit peu celles-ci. Et il faut avouer que cet objectif est à peu près atteint, la mangaka a su nous faire vibrer à bien des occasions (on se remémorera particulièrement le magnifique et poignant volume 2).

En somme, le papillon a fini par s’envoler définitivement mais il restera à jamais ses petites bribes de nostalgie de son passage au fin fond du cœur de celui qui a un tant soit peu aimé l’œuvre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs