Palais - Samji Vol.3 - Actualité manga

Palais - Samji Vol.3 : Critiques

Goong

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 31 Décembre 2009


On s’était arrêté sur une scène des plus comiques, grâce à l’impulsivité de Chae-gyeong qui exprime ses sentiments -quelque peu refoulés- physiquement. Obsédée par le dos de son mari, la jeune femme va se laisser entraîner par son diable d’époux qui s’amuse de plus en plus à ses côtés. Le divorce semble même compromis, sans qu’aucun autre sentiment que le plaisir du jeu soit présent chez le prince. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il est temps de quitter la demeure de la princesse pour retourner au Palais, vers d’autres obligations et préoccupations moins terre à terre. Dans ce début de tome, on apprécie tout particulièrement les sentiments d’une jeune fille en fleur qui ira jusqu’à presque se déclarer, pensant ne rien risquer. On retrouve alors les pensées classiques de l’adolescente de base, ceci dit cela fait parfois du bien dans un titre où l’humour et la légèreté coulent à flots. Cela permet de resituer une histoire d’amour naissante, au travers d’une fille au final comme les autres. Si cela apporte un peu de lourdeur au tout, Park So Hee n’oublie jamais d’injecter au récit son humour déjanté et complètement désinhibé pour calmer le sérieux des sentiments.

Mais évidemment, quand des sentiments naissent d’un côté il faut bien de la jalousie de l’autre. Durant la fête d’anniversaire de Yul, tout bascule. Une certaine demoiselle refait surface, faisant s’emballer le cœur de notre héroïne trop impulsive et complètement hors des réalités. Les réactions de celles-ci sont tellement exagérées qu’on en vient à apprécier cette dispute puérile pour l’amour d’un seul homme. Par derrière, Yul se dévoile encore plus prometteur qu’il n’était grâce à son hypocrisie, son ambition et la noirceur de son cœur. Mélangeant le tout, on obtient une farce romantique saupoudrée d’une bonne quantité de ridicule, avec en prime une héroïne comme on en voit peut. La fin du tome redresse un peu la barre en sous entendant bien trop légèrement l’affection d’un prince pour sa mère et ce qu’elle-même a ou pas le droit d’exprimer en retour. Il est alors certain que l’auteur est meilleure dans le domaine de l’humour, même si les dernières pages sont tout à fait plaisantes. Encore une fois, on ira lire la suite avec plaisir !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs