Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 14 Mars 2022
Découvert en France en septembre 2019 chez Niho Niba avec l'ouvrage Une pointe d'insolence, le mangaka X Naomi Nekomata débarque cette fois-ci aux éditions Hot Manga avec Onedari Pussies, l'un de ces livres les plus récents, qui est le cinquième recueil de sa carrière et le quatrième à avoir été publié au Japon par l'éditeur Wanimagazine (l'unique exception étant Futanari Relations, un recueil paru au Japon en 2010 chez Issuisya et qui, comme son nom le laisse deviner, met en scène des histoires de futanari bien différentes des habituels récits vanilla de l'auteur).
Ce recueil d'environ 180 pages regroupe dix histoires courtes qui furent initialement prépubliées entre 2016 et 2019 dans le magazine Comic Kairakuten Beast, dont la première ne dure que 4 pages mais est entièrement en couleurs, et dont la dernière bénéficie d'un mini-chapitre bonus de 6 pages exclusif au livre broché.
Une jeune fille décidant de remercier à sa manière son professeur particulier pour lui avoir permis de réussir ses examens d'entrée à la fac, un jeune homme aidant sa copine dans le plâtre dans ses tâches quotidiennes jusqu'à ce que celle-ci l'incite à des "aides" plus osées, une jeune femme s'invitant chez l'un de ses voisin en sortant de son travail fringuée en mère-noël, un employé payant une chambre d'hôtel à sa collègue ivre morte, une petite amie désireuse de surpasser son complexe vis-à-vis de son "corps de gamine", une cosplayeuse récompensant son sauveur à sa façon, une étudiante se rendant dans un club de vidéos porno pour y découvrir les films d'une actrice lui ressemblant beaucoup, une pom pom girl entreprenante, la première fois ensemble d'un jeune couple, un festival d'été chaud bouillant... Comme vous pouvez le constater, Naomi Nekomata reste ici dans ses habitudes en proposant du pur vanilla, généralement des relations de couple, mais aussi quelques récit où les personnages se laissent simplement porter par le désir du moment. Et ce que l'on appréciera assez malgré la rapidité des histoires (les plus longues font 20 pages maximum), c'est non seulement les situations vite et assez bien exposées en ce court laps de pages, mais aussi le fait que ce soit quasiment toujours les femmes les plus entreprenantes, pour aboutir à des ébats purement consentants, dans une recherche de plaisir mutuelle.
Les héroïnes en elles-mêmes, elles, sont très classiques, certaines étant légèrement timides et d'autres plus lubriques, et jouant sur des petits fantasmes tout à fait habituels du genre: gyaru, petite taille, tenue de santa, yukata... Et malgré leurs visages un peu lisses et leurs courbes jouant toutes dans la même cour, elles dégagent un certaine charme, l'auteur s'appliquant à leur offrir des formes assez moelleuses voire quelques petites rondeurs bienvenues. De quoi facilement séduire les fans de vanilla, malgré un manque de mouvements parfois, des pratiques se limitant au simple vaginal et à quelques préliminaires très rapides, et des positions se renouvelant plus ou moins selon les chapitres.
A l'arrivée, Onedari Pussies se présente comme un recueil vanilla pur jus, pas forcément original mais correctement exécuté, et qui devrait donc plaire aux fans du genre sans être un ouvrage inoubliable. Côté édition, on appréciera beaucoup les 4 premières pages en couleurs (correspondant à la première histoire, donc), la bonne qualité de papier et d'impression, et la traduction signée Dominique faisant le job.
Ce recueil d'environ 180 pages regroupe dix histoires courtes qui furent initialement prépubliées entre 2016 et 2019 dans le magazine Comic Kairakuten Beast, dont la première ne dure que 4 pages mais est entièrement en couleurs, et dont la dernière bénéficie d'un mini-chapitre bonus de 6 pages exclusif au livre broché.
Une jeune fille décidant de remercier à sa manière son professeur particulier pour lui avoir permis de réussir ses examens d'entrée à la fac, un jeune homme aidant sa copine dans le plâtre dans ses tâches quotidiennes jusqu'à ce que celle-ci l'incite à des "aides" plus osées, une jeune femme s'invitant chez l'un de ses voisin en sortant de son travail fringuée en mère-noël, un employé payant une chambre d'hôtel à sa collègue ivre morte, une petite amie désireuse de surpasser son complexe vis-à-vis de son "corps de gamine", une cosplayeuse récompensant son sauveur à sa façon, une étudiante se rendant dans un club de vidéos porno pour y découvrir les films d'une actrice lui ressemblant beaucoup, une pom pom girl entreprenante, la première fois ensemble d'un jeune couple, un festival d'été chaud bouillant... Comme vous pouvez le constater, Naomi Nekomata reste ici dans ses habitudes en proposant du pur vanilla, généralement des relations de couple, mais aussi quelques récit où les personnages se laissent simplement porter par le désir du moment. Et ce que l'on appréciera assez malgré la rapidité des histoires (les plus longues font 20 pages maximum), c'est non seulement les situations vite et assez bien exposées en ce court laps de pages, mais aussi le fait que ce soit quasiment toujours les femmes les plus entreprenantes, pour aboutir à des ébats purement consentants, dans une recherche de plaisir mutuelle.
Les héroïnes en elles-mêmes, elles, sont très classiques, certaines étant légèrement timides et d'autres plus lubriques, et jouant sur des petits fantasmes tout à fait habituels du genre: gyaru, petite taille, tenue de santa, yukata... Et malgré leurs visages un peu lisses et leurs courbes jouant toutes dans la même cour, elles dégagent un certaine charme, l'auteur s'appliquant à leur offrir des formes assez moelleuses voire quelques petites rondeurs bienvenues. De quoi facilement séduire les fans de vanilla, malgré un manque de mouvements parfois, des pratiques se limitant au simple vaginal et à quelques préliminaires très rapides, et des positions se renouvelant plus ou moins selon les chapitres.
A l'arrivée, Onedari Pussies se présente comme un recueil vanilla pur jus, pas forcément original mais correctement exécuté, et qui devrait donc plaire aux fans du genre sans être un ouvrage inoubliable. Côté édition, on appréciera beaucoup les 4 premières pages en couleurs (correspondant à la première histoire, donc), la bonne qualité de papier et d'impression, et la traduction signée Dominique faisant le job.