One-Punch Man - Collector Vol.23 - Actualité manga
One-Punch Man - Collector Vol.23 - Manga

One-Punch Man - Collector Vol.23 : Critiques

One Punch Man

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 16 Septembre 2021

Après déjà plus de cinq ans et demi de publication en France et 23 volumes, Kurokawa a enfin l'occasion, avec ledit 23e tome, de s'essayer à une édition collector limitée pour ce manga-phare de son catalogue qu'est One-Punch Man. Jusqu'à présent, le blockbuster de ONE et de Yusuke Murata n'avait effectivement jamais eu droit à cet honneur, et cela prend donc ici la forme d'une édition qui, pour un prix de 9,90€ (donc 3,10€ de plus que l'édition simple vendue 6,80€), contient deux petits suppléments. Tout d'abord, une jaquette alternative exclusive proposant une chouette illustration réunissant les stars de l'Association des Héros, mais proposée de façon étonnante: plutôt que d'opter pour une seule jaquette réversible, l'éditeur propose deux jaquettes, celle de l'édition collector étant simplement au dessus de celle de l'édition simple (peut-être un choix imposé par Shûeicha ?). Ensuite, une plaque en métal de dimensions à peu près équivalentes à celles du tome, et mettant à l'honneur Saitama et Genos dans un relief assez réussi. Assez sympathique, même si payer 3,10€ de plus juste pour ça paraît légèrement excessif, et qu'on a déjà vu plus fou en goodies (une plaque métal de ce type, c'est joli 5 minutes, et ça reste quand même très inutile). Mais en guise de petit bonus supplémentaire, n'oubliez pas également de retirer les jaquettes, afin de découvrir sur les deux faces de la couverture de jolies illustrations en couleurs de Murata.

Il y a huit mois, dans le tome 22 sorti mi-janvier 2021, nous avions laissé plusieurs membres de l'Association des Héros face à différents monstres, tandis que Petit Empereur, avec l'aide un brin je m'en foutiste de Saitama, était sur le point d'enfin faire regagner la surface au jeune Chenapon. Ne tardant pas à apprendre ici que le petit Falot est lui aussi toujours en vie, le fils de Rupin ressent toutefois un brin de culpabilité en n'ayant pas parler de son existence aux héros, et demande alors à ces derniers d'aller à sa rescousse... Mais pour voir ça, il faudra encore patienter, car l'intégralité de ce volume d'environ 220 pages se consacre aux différents combats que sont en train de mener certains héros, face à des monstres toujours plus coriaces, plusieurs d'entre eux étant au niveau de fléau Dragon.

Saitama a beau faire quelques apparitions discrètes et rapides délicieusement décalées de son côté (contrairement, entre autres, à Garoh qui est absent), ce volume 100% action nous offre alors différents affrontements où les héros ont fort à faire pour essayer de s'en sortir, de fuir ou de poursuivre leur chemin face à des adversaires monstrueux qui, bien souvent, on chacun leurs spécificités. Ainsi appréciera-t-on, par exemple, la coopération et l'entente de Bushidozer, Iaïron et Travestoc, ou encore les nouvelles frasques de Pri-Pri-Prisonnier en retrouvant face à lui ses anciens acolytes chéris devenus tout autres, voire en fin de tome Pur Porc et Super Black Brillant même si c'est très, très succint...

Dans les faits, ça se lit tout seul. Non seulement parce que Yusuke Murata livre encore un travail visuel très dense et limpide avec quelques petites fulgurances de découpage. Mais aussi parce que les affrontements, comme souvent dans la série, entremêlent l'impressionnant et l'absurde, notamment par le biais de certain(e)s designs (Noirozoïde...), victoires (juste couper les cheveux d'un ennemi, par exemple), techniques de combat (surtout chez les monstres, où ONE et Murata montrent encore quelques inspirations, par exemple avec Aspiratueur et Miaou), motivations ou "évolutions" (n'est-ce pas pas Pri-Pri-Prisonnier ?).

Mais malgré tout, il y a un sentiment assez typique de la série qui revient au galop: celui que tout se rallonge, que certains combats sont anecdotiques et ne servent à rien, que l'intrigue globale n'avance aucunement, et que cet arc redevient interminable.

Alors, comme souvent, on ne passe pas du tout un mauvais moment à la lecture de One-Punch Man, et il ne fait aucun doute qu'une part du lectorat saura se satisfaire du spectacle offert par Murata et ONE, tandis que la lassitude guettera toujours plus les autres. Parce que OPM, ça a beau être généralement sympa et divertissant, le fait est que cette partie dure à n'en plus finir, en n'apportant pas toujours suffisamment d'avancées.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs