Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 04 Octobre 2012
Amoureuse de Tokio, la richissime Kaya l'a purement et simplement kidnappé ! Mais Neiro, on le sait bien, n'est pas du genre à rester passive, et part à leur poursuite, épaulée par Shin. Mais l'aide de ce dernier n'est pas gratuite, et en échange de ses services, il arrive à contraindre Neiro de lui filer un rencard. Inutile de dire que même si Neiro est désormais amoureuse de Tokio, les agissements du beau Shin, un brin rentre-dedans, vont une nouvelle fois déstabiliser la jeune fille...
Après de gros délires parfois vraiment excellents, l'heure semble venue pour Obaka Chan de rentrer un peu plus dans le moule, à notre grand détriment, car ici, on peut dire adieu à une bonne partie du n'importe quoi généralisé qui faisait le charme de la série.
Bien sûr, le caractère de brute de Neiro est toujours bien présent et Zakuri Sato n'hésite jamais à s'en servir pour nous amuser. De même, avec la plus forte présence de Kenken, on est heureux de voir enfin un peu plus mis en avant un personnage secondaire jusque là peu exploité (Saburo aura-t-il aussi cette chance ?). Enfin, la fin du tome, qui marque le retour d'un Tokio en pleine forme, fait encore des étincelles dès que celui-ci se frotte à Neiro... Ces deux-là sont toujours aussi idiots, qu'on se le dise !
Mais voilà, pendant une grande partie du volume, Tokio est absent, et l'auteure préfère se concentrer sur le personnage de Shin, assez classique au demeurant, presque fadasse, et sur les doutes qu'il réinstaure de manière assez peu fine chez notre héroïne, qui va alors passer par le questionnement incontournable de tout shôjo lycéen : de qui est-elle donc réellement amoureuse ? Ici, la sauce a du mal à prendre, car ajoutés à quelques autres rebondissements éculés autour de Shin, les interrogations de Nero tournent un peu en rond et n'apportent finalement rien.
A un tome de la fin, Zakuri Sato retourne sur des choses plus classiques, sans oublier quelques bons délires par-ci par-là. Sans être mauvaise, la lecture perd un peu de sa saveur.