Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 30 Avril 2015
Raku est toujours amnésique, si bien que l’aide de ses camarades ne lui est d’aucune utilité. Pourtant, le jeune homme se questionne aussi sur l’histoire de la promesse, un point de vue qui inquiète particulièrement Chitoge qui a peur d’être rejetée par celui qu’elle aime…
La perspective nouvelle de l’amnésie de Raku aboutit à un début de tome plus intéressant qu’à l’accoutumée bien que peu d’éléments nouveaux entrent en compte dans le scénario de la promesse. Naoshi Komi cherche avant tout à mettre en avant et de manière nouvelle les sentiments de Raku et Chitoge par rapport à leur vécu tout en développant un parallèle à un conte de fées qui reste assez ambigu à l’heure actuelle. Concrètement, cet arc narratif aurait pu apporter bien plus s’il avait été traité davantage en profondeur mais tel qu’on le lit dans ce onzième tome, nous avons clairement une impression de sous-exploitation de ce scénario et, par conséquent, de faire du surplace dans l’intrigue globale. Pourtant, nous en sommes déjà au onzième opus, ce qui n’est pas rien dans une comédie sentimentale qui a tendance à peiner à se renouveler au bout d’un certain temps.
Le reste du volume revient aux standards de la série, à savoir de courtes histoires autour de Raku et son entourage, laissant la belle part à la fraîcheur et aux sentiments. Deux intrigues parviennent toutefois à sortir du lot, d’abord le chapitre de la rencontre entre Onodera et Raku du point de vue de la jeune fille qui permet de faire un bilan sur la relation entre les deux individus, mais surtout un récit centré sur Marika qui se développe sur pas moins de trois chapitres. La demoiselle n’avait pas tellement eu droit à sa petite heure de gloire, c’est désormais chose faite pour dépeindre une facette plus touchante du personnage et permettre au lecteur de l’apprécier un peu plus.
Au onzième tome de Nisekoi, la série peine à proposer des éléments nouveaux. La répétition d’histoires courtes ne suffit plus maintenant que les personnages ont globalement tous été passés en revue et pourtant, le mangaka ne cherche pas à faire avancer l’intrigue quand il remet sur le tapis le sujet de la promesse d’antan. On continue d’apprécier Nisekoi pour son ton frais et farfelu ainsi que ses personnages auxquels nous avons su nous attacher, mais on en attend plus de la série qui a franchi la barre des dix volumes. La lecture de ce tome 11 nous divertit et nous fait passer un agréable moment, certes, mais nous ne sommes plus tant enthousiastes en parcourant un volume. On espère alors que Naoshi Komi, qui n’a certainement pas envie d’arrêter sa série à ce stade, trouvera le moyen de redonner de l’intérêt à son œuvre.
La perspective nouvelle de l’amnésie de Raku aboutit à un début de tome plus intéressant qu’à l’accoutumée bien que peu d’éléments nouveaux entrent en compte dans le scénario de la promesse. Naoshi Komi cherche avant tout à mettre en avant et de manière nouvelle les sentiments de Raku et Chitoge par rapport à leur vécu tout en développant un parallèle à un conte de fées qui reste assez ambigu à l’heure actuelle. Concrètement, cet arc narratif aurait pu apporter bien plus s’il avait été traité davantage en profondeur mais tel qu’on le lit dans ce onzième tome, nous avons clairement une impression de sous-exploitation de ce scénario et, par conséquent, de faire du surplace dans l’intrigue globale. Pourtant, nous en sommes déjà au onzième opus, ce qui n’est pas rien dans une comédie sentimentale qui a tendance à peiner à se renouveler au bout d’un certain temps.
Le reste du volume revient aux standards de la série, à savoir de courtes histoires autour de Raku et son entourage, laissant la belle part à la fraîcheur et aux sentiments. Deux intrigues parviennent toutefois à sortir du lot, d’abord le chapitre de la rencontre entre Onodera et Raku du point de vue de la jeune fille qui permet de faire un bilan sur la relation entre les deux individus, mais surtout un récit centré sur Marika qui se développe sur pas moins de trois chapitres. La demoiselle n’avait pas tellement eu droit à sa petite heure de gloire, c’est désormais chose faite pour dépeindre une facette plus touchante du personnage et permettre au lecteur de l’apprécier un peu plus.
Au onzième tome de Nisekoi, la série peine à proposer des éléments nouveaux. La répétition d’histoires courtes ne suffit plus maintenant que les personnages ont globalement tous été passés en revue et pourtant, le mangaka ne cherche pas à faire avancer l’intrigue quand il remet sur le tapis le sujet de la promesse d’antan. On continue d’apprécier Nisekoi pour son ton frais et farfelu ainsi que ses personnages auxquels nous avons su nous attacher, mais on en attend plus de la série qui a franchi la barre des dix volumes. La lecture de ce tome 11 nous divertit et nous fait passer un agréable moment, certes, mais nous ne sommes plus tant enthousiastes en parcourant un volume. On espère alors que Naoshi Komi, qui n’a certainement pas envie d’arrêter sa série à ce stade, trouvera le moyen de redonner de l’intérêt à son œuvre.
14/06/2017 