Negima - Le maitre magicien Vol.14 : Critiques

Le tournoi d’arts martiaux de Mahora est terminé et restera dans les mémoires ! Suivi par les paparazzis, Negi utilise une pilule magique pour prendre forme adulte. Prenant l’identité de « Nagi », il décide de passer la journée avec Ako, musicienne de sa classe, et la soutenir. Mais la jeune fille est secrètement amoureuse de cette fausse personnalité et compte bien saisir sa chance…

Après l’excellent tournoi de Mahora qui s’est divisé en trois volumes, l’intensité retombe. Ken Akamatsu décide de revenir aux origines de sa série durant un moment en narrant les péripéties romantiques des élèves de Negi. Si on reconnaît le genre de prédilection du mangaka et son aisance à mettre en scène des situations amusantes en dessinant des héroïnes séduisantes, on est quelque peu déçus de la tournure de ce volume. L’arc Tchao n’est pas encore terminé, on aurait ainsi espéré que l’auteur passe à la vitesse supérieure la concernant. La première partie du tome est ainsi consacrée au personnage d’Ako qui n’avait jamais été vraiment mise en avant, et son amour pour la facette adulte de Negi résultant des pilules magiques ! Humour, fraîcheur et bons sentiments sont au rendez-vous dans un passage qui devrait ravir les amateurs des tous premiers tomes de la série. Bien que sympathique, le personnage d’Ako ne restera cependant pas dans les mémoires, même si son complexe présenté ici lui permet de sortir du lot.

La deuxième partie du volume reste toujours dans le cadre de la romance, mais cette fois pour notre professeur en herbe ! Plus précisément, c’est de triangle amoureux dont il est question, Nodoka et Yue à l’honneur. Pour une fois, la vie sentimentale des protagonistes prend une tournure dramatique, ce qui aurait pu être appréciable, mais Ken Akamatsu en fait ici un peu trop. Ce passage n’apporte pas grand-chose à l’histoire et, étant développé sur quelques chapitres, finit par traîner en longueur. Néanmoins, même si Negi en l’enjeu de toutes les convoitises féminines, il n’a qu’un rôle limité dans cette partie du volume. A la place, l’auteur a privilégié le personnage de Yue et son amitié avec Nodoka, ce qui est loin d’être un mal. Toutefois, nous serions mauvaise langue de dire que ce passage ne sert à rien puisque Negi y gagne une partenaire qui jouera très certainement un rôle dans les batailles à venir !

La fin du tome continue dans le cadre du festival Mahora, mais met en scène d’autres protagonistes. La tant attendue rencontre entre Asuna et Takahata est sur le point d’avoir lieu, et on espère qu’elle aboutira à quelques informations concernant la jeune fille au passé mystérieux ! Mais le tome se concluant sur un cliffhanger gentillet, il faudra se ruer sur le quinzième opus pour la suite de la discussion.

Au final, nous avons un volume 14 sympathique. Sans être mauvais, on reste déçus que l’arc subisse un temps mort et on espère que la machination de Tchao éclatera très prochainement. Néanmoins, ce tome a le mérite d’aboutir à un nouveau Pactio pour Negi et développer Ako, l’une de ses élèves jusqu’ici restée dans l’ombre, c’est déjà pas mal.