Naruto - Hachette collection Vol.14 - Actualité manga
Naruto - Hachette collection Vol.14 - Manga

Naruto - Hachette collection Vol.14 : Critiques

Naruto

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 02 Mars 2021

Naruto est ramené au village de Konoha par Kakashi. La mission confiée à l'équipe de Shikamaru s'est soldée par un échec, Sasuke ayant rejoing les rangs d'Orochimaru. Selon Jiraiya, Naruto doit laisser tomber son ami, irrécupérable. Mais le nindo du ninja orange est tout le contraire de cette idée. Il reste plusieurs années avant qu'Akatsuki mette son plan en marche, selon l'enquête de l'ermite. Naruto part alors aux côtés de son mentor pour un rude entraînement de nombreux mois, tandis que Sakura ne compte pas rester à rien faire, elle non plus...

La fin du volume précédent achevait l'arc de la poursuite de Sasuke, mais il ne restait en fait que trois chapitres avant la conclusion de la première partie du manga. L'issue de l'arc ayant été fixée, Masashi Kishimoto prépare ici sa transition, celle qui mènera le scénario vers l'ère "Shippuden", intime appellation donnée par les fans depuis l'adaptation animée qui découpe l’œuvre en deux séries distinctes. La fin douce-amère de cette part du récit est alors contrebalancer par de jolies notes d'espoir : Naruto n'abandonnera jamais Sasuke, et chaque personnage est prêt à aller de l'avant. C'en est maintenant fini des aspirants ninjas que nous suivions depuis les débuts, puisque l'ellipse permettra de les retrouvés, âgés de deux années et demi supplémentaires.

Mais avant d'entrer dans le second cycle du récit, l'auteur propose un court gaiden de six chapitres autour de la jeunesse de Kakashi, celui qu'il était autrefois, les pertes qu'il a connu, la naissance de sa philosophie de shinobi, et comment il a acquis son Sharingan. Une histoire finalement courte qui a pour contrainte de devoir aller à l'essentiel. Aussi, l'évolution de ce jeune Kakashi va assez vite, par le biais d’interactions avec un unique coéquipier, ce qui donne clairement une impression de hâte. Pourtant, le spin-off réussit sa principale entreprise : Nous faire comprendre le passé de l'énigmatique ninja et les drames qu'il a connu, à travers un épisode à l'émotion réussie. Faut cocasse aujourd'hui : Ce qui s'apparentait à un gaiden anecdotique à l'époque est ensuite devenu un chapitre indispensable à l'histoire de Naruto. Mais ça, l'oeuvre aura le temps de le développer.

Le récit phare reprend plus de deux années après. Aussi, Kishimoto honore bien sa tentative de retrouver des héros plus murs, via une entrée en matière convaincante dans sa manière d'attester les progrès de quelques uns de nos ninjas fétiches. Comme on appréciait de découvrir un Son Gokû adulte et papa dans la deuxième partie de Dragon Ball, retrouver les personnages adolescents constitue une découverte hapante.

Un segment toutefois succinct, puisque l'auteur va rapidement à l'essentiel. La menace tant attendue passe à l'action, lançant les réelles hostilités contre l'organisation Akatsuki. Un programme terrifiant quand on connait la puissance des renégat qui compose le groupuscule, et qui s'exauce dans un combat mettant à mal l'un des personnages les plus redoutables qui nous a été montré depuis le départ. Cette fois, l'évolution des protagonistes est au second plan, contrairement à ce à quoi nous a habitué la première partie du titre. Place à l'action et aux enjeux lourds, ce qui donne d'emblée une jolie saveur à cette amorce de seconde partie.

On ne peut néanmoins esquiver le gros bémol de cette édition Hachette : Celle-ci se basant sur la première édition grand format (disponible chez Kana) et qui n'allait que jusqu'à l'après Kakashi Gaiden, exit les pages couleur. Un mal qui se ressent puisque celles-ci agrandies au format présent, rendent un très mauvais lissage, voire un côté pixelisé. On espère que Hachette travaillera davantage le rendu des tomes suivants, puisqu'on se doute bien que les ayant-droits japonais ne feront pas d'exception en donnant l'aval des pages couleur pour une mouture étrangère.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction