Nagatacho Strawberry Vol.2 - Actualité manga

Nagatacho Strawberry Vol.2 : Critiques

Nagatachou Strawberry

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 12 Février 2010

Pour mémoire, nous avions laissé Himé aux côtés de Takigawa le gentil petit ami soit disant amoureux mais très intéressé par le père de la jeune fille, ce qui n’a pas échappé aux lecteurs. Mais la demoiselle prends le temps pour s’en rendre compte, afin de faire durer un suspense inexistant mais surtout de mettre en scène une psychologie de fond de tiroir, où Takigawa est sous représenté et où Natsuno prend le beau rôle. Ce dernier n’a d’ailleurs pas fini d’en prendre pour son grade, étant donné que la majorité du tome tourne autour de lui : par son anniversaire, puis son « job » dégradant et enfin les sentiments qu’Himé éprouve pour lui sans le réaliser complètement. C’est là qu’on se rend compte que les sentiments changent comme ils sont venus, où bien que parfois ils ne sont que poudre aux yeux. Mais si c’est le seul message à retenir du manga, on s’en serait passé …

Quand Takigawa déserte l’histoire, il faut bien quelqu’un d’autres pour le remplacer en tant qu’obstacle et enquiquineur de première. C’est donc un reporter / photographe (à son âge ?) qui s'en charge, en cherchant le scoop amenant Himé à payer Natsuno pour recevoir son attention, alors qu’elle est probablement une des seules à pouvoir se vanter de recevoir des baisers gratuitement. Mais évidemment, il ne fait pas long feu et c’est à peine qu’on a le temps de le soupçonner que ce nouveau personnage prend la poudre d’escampette, ce qui nous amène à nous questionner sur le contenu narratif du prochain tome … Serait-ce un schéma répétitif qui se profile au loin ? Bref, Nagatacho Strawberry c’est toujours aussi décevant, toujours aussi peu représentatif de la réalité de l’amour … Le manga s’enfonce dans un carcan dont le niveau n’est même pas relevé par le peu d’humour de la série. Les bonus n’arrivent en effet pas à arracher un sourire. Et les traductions qu’il faut lire à la loupe ne font pas de bon point en faveur de l’édition, et la lecture s’en trouve encore alourdie. Surtout que les visages restent très mal proportionnés par rapport aux corps. Bref, que du bonheur ? Pas vraiment. Sans doute encore pire que le premier, seul Yama relève un tantinet le plaisir de la lecture et permet de s’élever légèrement au dessus de la moyenne …


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs