Mystère des pingouins (le) Vol.3 - Actualité manga
Mystère des pingouins (le) Vol.3 - Manga

Mystère des pingouins (le) Vol.3 : Critiques

Penguin Highway

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Mai 2020

Epaulé par Hamamoto et Uchida, Aoyama poursuit son enquête sur les événements étranges se passant en ville, et comprend petit à petit que tout est lié: les matérialisations de manchots par l'assistante du cabinet dentaire, l'apparition de jabberwocks, les diverses réactions de la sphère quand l'assistante est en action, etc, etc... Peut-être bien qu'il s'approche de la vérité, une vérité forcément vouée à mettre à mal non seulement son esprit trop rationnel, mais aussi ses rêves d'avenir avec l'assistante. Mais tandis que la fin du chemin n'est plus très loins, d'inquiétants événements se précipitent. En voulant l'emmener en voyage dans sa ville d'origine, l'assistante a un malaise. En lisant le carnet de sa fille, le père de Hamamoto se retrouve sur la piste de la sphère. les adultes parcourent la forêt, proches de la découverte. Et quand Suzuki se retrouve interrogé par des chercheurs après avoir récupérer un petit jabberwock, il est à deux doigt de trahir la promesse faite à Hamamoto... Comment tout ceci va-t-il se finir ? Le voile pourra-t-il être entièrement levé sur les mystères ? Et Aoyama pourra-t-il sauver que en quoi il tient ?

Réponses au fil d'un troisième et dernier tome mené tambour battant, sans baisse de rythme, mais sans doute un brin rapide dans la plupart des avancées et des explications, comme le dit le mangaka lui-même dans sa postface. Trois volumes, c'était un peu court, et ça se ressent parfois beaucoup, notamment dans le "sprint final" d'Aoyama et de l'assistante et dans toutes les explications autour de la jeune femme. Néanmoins, l'essentiel est bien assuré: on cerne tout, y compris les évolutions de personnages "secondaires" comme Suzuki, on entrevoit avec intérêt (même si rapidement) la manière dont Aoyama a dû mettre à mal sa complète rationalité pour expliquer les choses... et la fin, plutôt soignée, nous laisse sur une note réussie, à la fois douce-amère et, en même temps tournée vers le futur qu'Aoyama continue de s'imaginer.

Au bout du compte, cette adaptation de film d'animation du studio Colorido (plus que du roman d'origine de Tomihiko Morimi) s'avère globalement convaincante. Parfois trop rapide, mais soignée, appliquée, et nous laissant sur une bonne impression.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs