My lovely Hockey Club Vol.11 - Actualité manga
My lovely Hockey Club Vol.11 - Manga

My lovely Hockey Club Vol.11 : Critiques

Gokuraku Seishun Hockey Club

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 25 Janvier 2012

Quatre histoires sont de nouveau au programme de ce volume.

Alors que la fête du lycée approche, une nouvelle lubie s'empare d'Izumi : le club fera un film de pirates ! Tandis que chacun se voit affublé d'un rôle, des visages connus reviennent pour s'incruster : tandis que le narcissique Mr Saint-Martin s'autoproclame héros de l'histoire, le père pirate de Natsuki débarque à l'improviste, et Moé, notre fujoshi de service, se place au scénario et est bien décidée à en profiter pour fantasmer sur certaines situations... Autant dire que le tournage s'annonce grand-guignolesque et que le résultat final sera loin de ce qu'espérait Izumi...
Dans la suite du volume, Itoigawa se prend de sympathie pour un gamin qui lui rappelle... son poisson rouge, et provoque la jalousie de ce grand capricieux d'Izumi. Puis une tête connue revient sur le devant de la scène pour tenter vainement de s'emparer du coeur insensible de Hana tout en provoquant à nouveau la jalousie d'Izumi. Et pour finir, Izumi se retrouve disciple d'un vieillard dans la montagne, pour pratiquer l'ascèse en compagnie d'un écureuil volant, d'un raton laveur et d'une biche.

En somme, que des idées complètement barrées et débiles, que de la routine pour My lovely hockey club. La recette ne change pas, les histoires indépendantes sont toujours au programme, et il ne faudra compter sur aucune évolution dans la relation entre Hana et Izumi, même si Ai Morinaga insiste de plus en plus sur la jalousie maladive de ce dernier. Et pourtant, ici, après quelques volumes un peu redondants, la sauce reprend.

Cela, on le doit à plusieurs choses. Tout d'abord, aux personnages secondaires entrevus dans quelques tomes précédents, qui sont ici nombreux à réapparaître. Mais également à ce qui a toujours rendu les oeuvres d'Ai Morinaga si exquises : un certain goût pour taquiner et malmener les personnages et pour flirter avec l'amoral. Ici, les protagonistes, Izumi en tête, morflent bien à quelques reprises et subissent de petites humiliations comme on les aime. Quant à la petite dose d'amoralité, on peut l'entrevoir via le vieillard du dernier chapitre ou la gamine de 12 ans qui se met à coller Itoigawa... Cela n'est somme toute pas mis en avant, mais fait plaisir à revoir. Sur ces points, on ne retrouve donc pas encore les meilleurs moments des premiers volumes et l'excellence du Fabuleux destin de Taro Yamada ou du Vilain petit canard, mais, c'est un fait, on est heureux de retrouver un tant soit peu cette caractéristique.

Enfin, on peut toujours compter sur la débilité profonde de certaines situations (la pratique de l'ascèse avec des animaux...) et les running gags avec la gloutonnerie et la flemme prononcée de Hana.

Au final, on se retrouve avec un volume encore loin d'atteindre l'excellent niveau des tout premiers tomes, mais qui se révèle sympathique, car renouant un petit peu avec les bonnes vieilles (absences de) valeurs d'Ai Morinaga. Pourvu que ça dure !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs