My Elder Sister Vol.3 - Actualité manga
My Elder Sister Vol.3 - Manga

My Elder Sister Vol.3 : Critiques

Ane Naru Mono

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 23 Février 2022

Le doux été voit le jeune Yuu continuer son quotidien paisible et réconfortant avec sa "grande soeur" Chiyo, cette entité qui est, certes, censée être maléfique, mais qui lui procure tant de bien dans sa vie auparavant si morose et solitaire. Et dans ce troisième volume, bien souvent, le concept ne change pas: au fil de différents moments passés ensemble, rien qu'à deux, la mangaka Hida Pochi continue de nous offrir une atmosphère un peu hors du temps, calme, où l'on prend un certain plaisir à observer les moments de bonheur simple que l'envoûtante démone apporte à son protégé. Et cela, même si, plus d'une fois, l'autrice équilibre un peu moins bien qu'avant ses quelques notes un peu plus sexy et tendancieuses, ces dernières apparaissant parfois un petit peu plus lourdes alors que Chiyo n'a pas forcément besoin de ça pour dégager du charme.

Et le charme de cette héroïne hors du commun, il passe aussi par l'impression qu'elle est vraiment attachée à Yuu, au point de désormais se poser beaucoup de questions sur lui: dans quel hôpital se trouve son oncle ? Comment ce dernier s'appelle-t-il ? A quel arrêt le jeune garçon descend-il habituellement ? Où va-t-il ? Où est-il à l'instant présent ? Avec qui et où vivait-il avant qu'elle n'arrive auprès de lui ? Pourquoi fait-il toujours le même cauchemar ?

Au fil des pages, Chiyo semble alors toujours plus s'inquiéter pour l'adolescent, vouloir le protéger et le préserver des vicissitudes de la vie, faire attention en permanence à lui... et elle montre même des signe d'affection de plus en plus prégnants, comme quand elle demande à se faire caresser la tête. Si bien que, tout simplement, à l'instar de Yuu, on a le sentiment que la belle entité maléfique s'humanise, en découvrant elle-même les petits bonheurs de cette simple vie humaine.

Et pourtant, au-delà de l'ambiance assez souvent paisible, envoûtante, rassérénante, on sent bien, à certaines reprises, qu'il flotte toujours, dans ce cadre, quelque chose de plus inquiétant, de plus sombre. Bien sûr, la figure-même de Chiyo, de par son origine maléfique, conserve une certaine part d'ambigüité, où l'on se demande toujours jusqu'où va sa sincérité dans toute l'affection et l'attention qu'elle montre envers Yuu. Mais il y a aussi les interrogations qui se posent autour du jeune garçon lui-même, de ses cauchemars, de son oncle et de sa famille qui ne se dévoilent que via de petites bribes assez intrigantes. Et il y a, surtout, une fin de volume marquée par l'entrée en scène de Haru, une figure qui, par son hostilité, promet d'apporter un petit coup de boost bienvenu au récit.

A l'arrivée, malgré quelques situations un brin répétitives et la petite pointe sexy/tendancieuse un peu moins bien équilibrée, My Elder Sister conserve un charme assez envoûtant, que la narration souvent assez posée (la narration a quelque chose de très littéraire quand elle passe par Yuu) renforce facilement. En attendant de voir ce que les événements de fin de tome, plus mouvementés, apporteront.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs