Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 03 Mars 2009
Nous somme dans la dernière ligne droite et l’histoire la plus longue de la série. L’édition française de Delcourt a connu un hiatus de presque 6 ans depuis la parution du tome 9 (la VO a connu une interruption plus courte avant la parution de l’antépénultième volume 6) et on désespérait de connaitre un jour la fin de la série.
Otomo revient donc aux affaires sur ce volume tant attendu et on sent qu’il est pressé d’en finir.
Cinq stations spatiales hébergeant les réfugiés de l’ancienne Terre sont retombés en différent endroits de la planète avec des fortunes divers. Les heureux hasards connus dans les histoires précédentes qui étaient à mettre sous le coup de l’ellipse (la facilité déconcertante avec laquelle Sarah retrouve ses enfants) culminent ici avec les éléments suivants :
Cinq stations tombent et certaines sont détruites ou gravement endommagées, mais pas celle qui nous préoccupe qui, elle, est intacte. Sur toute la surface de la Terre une station tombe pratiquement aux pieds de Sarah. De ces cinq stations, c’est celle où elle a vécu avec sa famille qui tombe à ses pieds et l’un des sages qui dirige la station est son mari. Sarah est vraiment une veinarde (manquerait plus qu’elle joue à l’euro-million, elle est sûre de gagner).
En passant outre tous ces coups de chance, ce volume et le suivant s’articulent autour des habitants de la station sont accueillis comme des prophètes par un groupe qui est resté en communication avec eux et qui apporte une philosophie naturaliste assez extrême, mais aussi une méfiance toute militaire des deux protagonistes de la conférence de paix. Sarah, quand à elle, joue les seconds rôles en redécouvrant la station malgré son état de santé.
La fin sent un peu le désintérêt d’Otomo malgré une partie graphique toujours de qualité