Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 25 Novembre 2009
"Au petit matin... dans un coin de cour désert... on s'est embrassés pour la deuxième fois."
Les choses commencent à se bousculer, et l'on vacille entre les larmes et l'amour. Kôshi, toujours intéressant, est peut-être le personnage le plus atraillant jusqu'à maintenant. Il nous fait frissonner, vibrer par sa vivacité, son ambiguité, mais aussi son envie de vaincre. En face, Yoku, qui n'évolue pas, et qui ne nous surprend pas vraiment, paraît monotone, et surtout fait figure de gamin parfois ridicule face à Kôshi. Voir deux garçons s'arracher les faveurs d'une fille est très fréquent, et parfois, Kyoko Kumagai plonge dans le banale et laisse le lecteur dans l'ennui. Mais heureusement, elle casse les pleurs et cris inutiles pour mettre en avant les sentiments changeants et incertains de la jeune Natsumi. De plus, un nouveau personnage vient dynamiser ce troisième volume. Cette Azusa, plus petite que Natsumi, est malgré tout plus forte qu'elle, Et notre amoureuse aux grandes jambes "ne lui arrive pas à la cheville". Le ton nous est déjà annoncé, Azusa est présentée comme sa plus grande rivale. Bien souvent, le diable peut avoir un visage d'ange.
Pour finir, on peut affirmer alors que ce troisième tome est une petite déception par rapport au travail précédent. L'histoire tombe parfois dans la banalité, l'héroïne, trop émotive, en devient agaçante à verser une larme à tout va. De plus, son complexe causé par sa grande taille est- parfois mal justifié, et fait davantage office de caprice. Malgré tout, Mon Ciel Après les Cours dégage pourtant des bons moments, et surtout, le dessin et les mises en scène réussissent à nous en mettre plein la vue.