Mon amie des ténèbres Vol.2 - Manga

Mon amie des ténèbres Vol.2 : Critiques

Jijô o Shiranai Tenkousei ga Guigui Kuru

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Décembre 2021

Chronique 2 :

Avec son allure un peu taciturne et sa difficulté à aller vers les autres, la timide Nishimura était habituée à être moquée par certains camarades de classe la surnommant "la sorcière des ténèbres". Mais il n'a fallu qu'un seul être, une seule main tendue, pour que son quotidien s'égaie soudainement. Le lumineux Takada, dont l'obstination naïve va à contre-courant des autres, n'a cessé de s'intéresser à la jeune fille, de la trouver aussi classe que mignonne et de vouloir devenir son ami, le plus naturellement du monde. Et cela a fini par perce la coquille de Nishimura: petit à petit, au contact de ce garçon si naturel et franc, elle apprend à surpasser ses craintes... et son monde s'est même encore élargi un peu plus avec l'adoption d'un chat et l'arrivée à leurs côtés de Hino, un sympathique camarade de classe adepte du marcel. Et au bout du compte, dès le tout début de ce 2e volume, le mangaka Taku Kawamura nous fait comprendre de plus belle à quel point Takada a déjà transformé en bien le quotidien de Nishimura: sous l'oeil bienveillant, attendri et avisé de sa grande soeur (elle-même devenue gaga de Nishimura), le jeune garçon s'interroge sur les larmes que son amie a versé en l'entendant dire que même si elle n'était pas une "sorcière des ténèbres" ça ne changerait rien à leur amitié. Si Naïf, Takada ne comprend pas tout de suite que ce ne sont aps des larmes de tristesse, mais des larmes de joie que la petite fille à laissé couler...

Le lectorat, lui, observe tout ça avec tendresse... et c'est tout aussi vrai dans l'ensemble de ce deuxième opus qui attaque les vacances d'été ! Forcément, la période estivale est l'occasion de nombreux passages différents hors des cours. Ici, Takada aimerait chatouiller Nishimura pour la voir enfin rire, avant d'affirmer qu'il aimerait devenir celui qui la fera le plus rigoler. Là, une sortie à la piscine permet à la jeune fille de faire face à un autre de ses complexes (la "sorcière des ténèbres" mérite-t-elle de se montrer dans un maillot de bain mignon ?), ce à quoi Takada répondra avec son habituelle sincérité. Puis notre héroïne s'inquiète pour son ami en apprenant qu'il a attrapé froid, a la surprise de le voir sortir de nulle part quand elle est en vacances chez sa mamie, se voit offrir un bague qui a la plus belle valeur du monde même si elle coûte trois fois rien, etc, etc... sans oublier les différents moments où Takada, avec sa naïveté et son ton positif, désarme tout naturellement les celles et ceux qui briment Nishimura en retournant leurs moqueries contre elles/eux !

Et c'est bien ce qui continue de faire l'une des forces de la série: avec sa franchise, son côté naïf, sa joie rien qu'à l'idée de voir Nishimura, et tout simplement sa façon de décontenancer les autres en étant lui-même, Takada reste un rayon de soleil, vraiment parfait auprès d'une Nishimura dont on adore observer toutes les réactions, que ce soit celles de gêne devant certaines paroles si directes de son ami, ou celles de bonheur plus ou moins contenu. A cela, il faut aussi ajouter certains moments permettant de découvrir un petit peu plus de choses sur nos héros, en particulier sur la famille de Nishimura, autre preuve que les deux enfants continuent de renforcer leur amitié et que la jeune fille s'ouvre petit à petit.

Sous le dessin rond et expressif de l'auteur, Mon amie des ténèbres reste alors une authentique lecture "feel good", positive, lumineuse, dont on attendra la suite avec un plaisir intact !


Chronique 1 :

Après un premier volume tout en bonne humeur, humour et bienveillance, le second tome de Mon amie des ténèbres réitère dans une ambiance de vacances d'été. Nishimura et Takada veulent passer du temps ensemble durant la belle période de chaleur, incluant l'inévitable halte à la piscine ! La question du maillot de bain taraude alors la demoiselle... Elle veut éviter le vêtement scolaire pour faire honneur à son amie, mais sans avoir l'air trop pimpante pour autant. Cruel dilemme, mais sans doute moins rude que l'épreuve qui l'attend ensuite : Être séparée de Takada durant son séjour chez sa mamie.

Voilà tout le programme (ou presque) du deuxième tome de la série de Taku Kawamura. Maniant toujours cette ambiance douce et candide, le mangaka aborde cette fois l'inévitable période des vacances d'été. On quitte donc le cadre scolaire, le mois d'août étant alors idéal pour renouveler les situations et placer notre binôme face à de nouveaux petits événements du quotidien.

Outre les contexte nouveaux qui nous sont proposés, c'est avant tout la relation entre les deux enfants qui profite d'un développement plus que notable. Loin de faire du surplace, la petite tranche de vie croque toujours sincèrement cette amitié qui pourrait possiblement évoluer vers autre chose. Et dans cette optique, Taku Kawamura fourmille d'idées, entre la plongée dans la vie plus intime de la jeune fille, la manière dont son ami réagira face à de telles annonces, ou encore le rapport qu'ont les deux jeunes gens face à ce concept de « sorcière des ténèbres ». L'une des idées premières de l’œuvre était de faire basculer ce terme de la moquerie vers la sobriquet élogieux, chose encore une fois renforcée, et surtout du point de vue de Nishimura ! Ça peut sembler léger, mais l'idée change la donne, et pas qu'un peu.

A ceci se greffent les éléments si forts du premier volet, dont l'incroyable aptitude qu'a Takada à se méprendre sur les intentions mauvaises de ses camarades de classe, pour mieux les tourner en ridicule. A ce stade de la série, ces éléments perturbateurs ne sont pas en phase de remise en question, aussi leur méchanceté répétée a de quoi agacer. Mais c'est sans compter la manière dont ils sont moqués par le récit, pour le plus grand bonheur d'une Nishimura qui ne se concentre désormais qu'à son amitié forte avec Takada, sans oublier le fringuant Hino dont l'amour pour les marcels et l'insouciance permanente amène aussi sa petite dose de bonne humeur.

Si Mon amie des ténèbres devait encore faire ses preuves pour certains, ça sera sûrement chose faite avec ce deuxième opus. La suite du récit prolonge les bonnes idées des débuts en poussant les développements un peu plus loin, à travers des situations nouvelles, et toujours avec humour, bienveillance et émotion. Les nuances s'affichent de plus en plus chez nos deux protagonistes, contribuant à élargir la palette de tonalité du récit. Mon amie des ténèbres, c'est doux et mignon, si bien qu'on tomberait facilement addict au récit de Taku Kawamura.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs