Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 08 Octobre 2020
Shigeo a décidé de déclarer sa flamme a Tsubomi, et a choisi son "arme" pour que ses sentiments fassent tilte : Un bouquet de fleur. Mais lorsqu'un jeune garçon est sur le point de se faire renverser par un véhicule, Mob s'interpose. Il en réchappe, mais le choc le fait passer dans un état second. Ses pouvoirs surgissent au grand jour et l'adolescent détruit tout sur son passage, son trajet étant le point de rendez-vous avec l'élue de son cœur...
Série surprenante et unique, Mob Psycho 100 se sera montré passionnant d'un bout à l'autre, particulièrement malin dans ses propos, souvent intenses dans ses arcs ambitieux, et le tout porté par la patte graphique toute particulière de ONE. Le mangaka a un style particulièrement simple et maladroit, que certains ont décrié avant même de tenter la lecture, mais qui a finalement donné à l’œuvre un cachet certain qui gagnait en superbe sur les grandes planches d'action qui fourmillaient de détails. Alors, on attaquait logiquement ce dernier tome avec une certaine tristesse en nous, celle de devoir dire au revoir à la série, à ses personnages, et à son héros.
Etant donné l'opus précédent, on se demandait si le titre allait s'achever dans une ambiance relativement calme, ou si ONE parviendrait à un tour de force en brusquant les choses et en apportant un climax explosif. Dès les premières pages, la réponse nous est donnée, et c'est la seconde option que l'auteur a choisi, à juste titre pour achever son récit sur des notes intenses et spectaculaires. Mais ce dernier tome de Mob Psycho 100 est-il un simple grand spectacle ? Non, bien évidemment.
Car depuis les débuts de l'oeuvre, un thème tout particulier est abordé, celui de l'adolescence. A travers le prisme de Shigeo, cette étape inéluctable de la vie d'un individus était démontré sous ses aspects torturé, le jeune homme ayant dû accepter de grandir tout en s'assumant, et parvenant à murir en se forgeant un solide entourage. La thématique atteint ici son point culminant puisque le héros doit affronter son pire ennemi : Lui-même. Une idée exploitée de manière plus qu'habile puisque derrière elle, ONE parvient à enrichir encore un peu plus son univers, à rejoindre certaines pistes plantées très tôt dans la série, et clore le grand arc narratif autour du protagoniste et de ses mystérieux pouvoirs. Tout en répondant a au thème central de son œuvre, le mangaka porte à sa finalité de multiples aspects de la série.
Et que serait un final pareil sans une certaine apothéose du côté des personnages ? Aussi, cette dernière "bataille" est l'occasion de revoir un peu tout le casting de la série, de manière totalement justifiée. C'est évidemment l'occasion d'apporter un épilogue pour chacune de ses figures, des fins toujours justes et percutantes, surtout celle concernant Reigen. L'un des personnages phares de la série amène avec lui l'un des moments les plus poignants de l’œuvre, celui qui fera sursauter par ses légers rebondissements, et amène en même temps toute la dimension humaine de la fin de la série. Car oui, Mob Psycho 100 aura été une série humaine jusqu'au bout, régulièrement très touchante, et la conclusion ne dérogera certainement pas à cet état d'esprit. Au contraire même, les dernières pages se révélant assez fortes, et faisant une nouvelle fois preuve d'une belle justesse.
C'est donc l'heure des adieux avec Shigeo, Reigen, Ritsu, et tous ceux qui les ont accompagnés au cours des 16 tomes. Mob Psycho 100 aura été une œuvre passionnante et forte dans son ensemble, et sans doute le titre le plus personnel de ONE. Car One-Punch Man a beau exister, c'est bien Mob Psycho 100 qui présente une patte unique qui fait son charme. On espère que l'aventure se poursuivra temporairement via une troisième saison pour l'adaptation animée, celle-ci étant particulièrement remarquable sur les deux parties déjà parues. Un conseil pour celles et ceux qui en redemanderaient alors : La case anime est plus que pertinente et adapte, du début jusqu'à la chute de la Griffe, les aventures de Shigeo de fort belle manière, la série étant l'une des pépites de réalisation de ces dernières années.
Série surprenante et unique, Mob Psycho 100 se sera montré passionnant d'un bout à l'autre, particulièrement malin dans ses propos, souvent intenses dans ses arcs ambitieux, et le tout porté par la patte graphique toute particulière de ONE. Le mangaka a un style particulièrement simple et maladroit, que certains ont décrié avant même de tenter la lecture, mais qui a finalement donné à l’œuvre un cachet certain qui gagnait en superbe sur les grandes planches d'action qui fourmillaient de détails. Alors, on attaquait logiquement ce dernier tome avec une certaine tristesse en nous, celle de devoir dire au revoir à la série, à ses personnages, et à son héros.
Etant donné l'opus précédent, on se demandait si le titre allait s'achever dans une ambiance relativement calme, ou si ONE parviendrait à un tour de force en brusquant les choses et en apportant un climax explosif. Dès les premières pages, la réponse nous est donnée, et c'est la seconde option que l'auteur a choisi, à juste titre pour achever son récit sur des notes intenses et spectaculaires. Mais ce dernier tome de Mob Psycho 100 est-il un simple grand spectacle ? Non, bien évidemment.
Car depuis les débuts de l'oeuvre, un thème tout particulier est abordé, celui de l'adolescence. A travers le prisme de Shigeo, cette étape inéluctable de la vie d'un individus était démontré sous ses aspects torturé, le jeune homme ayant dû accepter de grandir tout en s'assumant, et parvenant à murir en se forgeant un solide entourage. La thématique atteint ici son point culminant puisque le héros doit affronter son pire ennemi : Lui-même. Une idée exploitée de manière plus qu'habile puisque derrière elle, ONE parvient à enrichir encore un peu plus son univers, à rejoindre certaines pistes plantées très tôt dans la série, et clore le grand arc narratif autour du protagoniste et de ses mystérieux pouvoirs. Tout en répondant a au thème central de son œuvre, le mangaka porte à sa finalité de multiples aspects de la série.
Et que serait un final pareil sans une certaine apothéose du côté des personnages ? Aussi, cette dernière "bataille" est l'occasion de revoir un peu tout le casting de la série, de manière totalement justifiée. C'est évidemment l'occasion d'apporter un épilogue pour chacune de ses figures, des fins toujours justes et percutantes, surtout celle concernant Reigen. L'un des personnages phares de la série amène avec lui l'un des moments les plus poignants de l’œuvre, celui qui fera sursauter par ses légers rebondissements, et amène en même temps toute la dimension humaine de la fin de la série. Car oui, Mob Psycho 100 aura été une série humaine jusqu'au bout, régulièrement très touchante, et la conclusion ne dérogera certainement pas à cet état d'esprit. Au contraire même, les dernières pages se révélant assez fortes, et faisant une nouvelle fois preuve d'une belle justesse.
C'est donc l'heure des adieux avec Shigeo, Reigen, Ritsu, et tous ceux qui les ont accompagnés au cours des 16 tomes. Mob Psycho 100 aura été une œuvre passionnante et forte dans son ensemble, et sans doute le titre le plus personnel de ONE. Car One-Punch Man a beau exister, c'est bien Mob Psycho 100 qui présente une patte unique qui fait son charme. On espère que l'aventure se poursuivra temporairement via une troisième saison pour l'adaptation animée, celle-ci étant particulièrement remarquable sur les deux parties déjà parues. Un conseil pour celles et ceux qui en redemanderaient alors : La case anime est plus que pertinente et adapte, du début jusqu'à la chute de la Griffe, les aventures de Shigeo de fort belle manière, la série étant l'une des pépites de réalisation de ces dernières années.
08/10/2020 