Mitsuboshi Colors Vol.5 : Critiques

Après une quatrième volume qui était un petit cran au dessus des autres, la sympathique tranche de vie légère de Katsuwo revient avec un cinquième tome un peu plus court avec ses 140 pages, et un peu plus routinier, du fait du format standard de ses brefs chapitres indépendants... Mais la routine est-elle vraiment là quand les Colors sont dans les parages ?

En effet, une nouvelle fois, Yui, Sacchan et Kotoha montrent leur don pour de folles petites aventures à partir du quotidien assez tranquille de leur quartier. Imaginer leurs voeux pour la fête des étoiles, affronter de face un redoutable typhon, imaginer leur attaque ultime en tant que justicières, jouer avec les perspectives en prenant des photos, s'imaginer avoir gagné un prix en se fiant à une étiquette ramenée par le chat Colonel, chercher les différences entre temple et sanctuaire lors de leur dernière visite de l'année sur place... sont autant de petites choses qu'elles expérimentent ici. Et même quand il n'y a a priori rien à faire, elles trouvent le moyen de s'amuser !

Il faut dire que, pour ça, les trois petites chipies peuvent toujours compter sur leur imagination enfantine, où la moindre petite chose peut devenir un prétexte pour s'amuser et pour s'imaginer des petites péripéties. Et même si les idées ne vont pas forcément très loin à cause du format en courts chapitres indépendants, ça reste efficace non seulement parce que le dessin de l'auteur sait souvent bien mettre en avant leurs bonnes bouilles, mais aussi car l'entourage des filles est souvent mis à contribution de gré ou de force (si Saitô est souvent gentiment agacé par ses trois "tortionnaires", certains autres personnages comme Nonoka participent volontiers aux à leurs joyeux délires), et enfin parce que tout ceci reste également l'occasion pour le dessinateur de croquer avec précision pas mal de recoins du joli quartier d'Ueno.

Même si ce volume n'est pas le plus inspiré, on reste alors, une nouvelle fois, sur une petite lecture sympathique et agréable, portée par son dessin et par la capacité des trois petites filles à s'imaginer des jeux, des péripéties et des délires à partir de trois fois rien.