Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 26 Décembre 2022
La bataille contre Tanpopo commence ! Après la victoire de Futaba sur Akai, c'est toute la famille Yozakura qui lance l'assaut dans le repère ennemi, sur un plan soigneusement conçu. Alors, pendant que Shion utilise ses dons de hackeuse pour briser la défense de la base, Taiyô et Kyôichirô font alliance pour en découdre avec Makoto en personne. Seulement, chaque membre de la fratrie voit apparaître des adversaires puissants sur son chemin, le « Fleurs arc-en-ciel », fidèles lieutenants de l'ennemi...
Après avoir installé solidement l'arc Tanpopo dans les tomes précédents, en soulevant notamment bien des mystères et en mettant le pouvoir de la « floraison » en avant, Hitsuji Gondaira aborde plus frontalement cette grande bataille, au moins celle contre l'énigmatique et ambitieux Makoto Kawashita. Véritable savant fou mégalo, préparant son « projet Semaille », voilà le premier grand antagoniste du manga, ce qui va de pair avec le danger qu'il représente.
Et pour aborder l'affrontement contre ce dernier, le mangaka choisit un schéma assez classique, une véritable traversée des douze maisons du zodiaque, mais par des chemins parallèles, chaque groupe de personnages trouvant sur son chemin un ou des adversaires définis, qui se font échos par leurs caractères, leurs histoires, ou leurs pouvoirs. Si Gondaira ne prend pas vraiment de risque quant à la structure de son récit, tout le déroulé de cette première partie de l'assaut sur la base de Tanpopo ne manque clairement pas d'intérêt, ni de rythme. L'auteur ne perd jamais de temps sur un affrontement, parvient parfois à narrer deux fronts en simultanée sans créer la confusion chez son lecteur, le tout en exploitant davantage les pouvoirs des Yozakura tout comme les membres de la fratrie, et en livrant son lot de drame.
En dehors du spectacle -très réussi- qu'il nous offre, ce neuvième volume a donc beaucoup de choses à nous raconter, sur les Yozakura dans leurs personnalités tout comme sur les adversaires, plus humains qu'il n'y paraît. Par le classique procédé du flashback en pleine bataille, l'auteur parvient à donner de la consistance à l'ensemble, en se focalisant beaucoup plus sur les batailles contre les sbires de Kawashita que sur l'antagoniste lui-même, histoire de garder l'apothéose pour la fin. Néanmoins, quelques révélations autour de l'adversaire commencent à être posées, de manière à étoffer à la fois l'intrigue comme l'univers gravitant, pour l'heure, essentiellement autour de cette famille aux dons presque mystiques. Si le tout garde son lot de bonne humeur, par des personnages aux caractères bien soulevés, le sérieux gagne cet arc qui est davantage du registre de l'action et du drame que celui de la comédie.
Toujours aussi pêchu, de plus en plus ambitieux et prenant à chaque chapitre, Mission Yozakura nous ravit par ce volume, classique dans une forme que Hitsuji Gondaira maîtrise totalement. Difficile alors de ne pas vouloir se ruer sur le dixième volume, afin de découvrir le climax de cette bataille.
Après avoir installé solidement l'arc Tanpopo dans les tomes précédents, en soulevant notamment bien des mystères et en mettant le pouvoir de la « floraison » en avant, Hitsuji Gondaira aborde plus frontalement cette grande bataille, au moins celle contre l'énigmatique et ambitieux Makoto Kawashita. Véritable savant fou mégalo, préparant son « projet Semaille », voilà le premier grand antagoniste du manga, ce qui va de pair avec le danger qu'il représente.
Et pour aborder l'affrontement contre ce dernier, le mangaka choisit un schéma assez classique, une véritable traversée des douze maisons du zodiaque, mais par des chemins parallèles, chaque groupe de personnages trouvant sur son chemin un ou des adversaires définis, qui se font échos par leurs caractères, leurs histoires, ou leurs pouvoirs. Si Gondaira ne prend pas vraiment de risque quant à la structure de son récit, tout le déroulé de cette première partie de l'assaut sur la base de Tanpopo ne manque clairement pas d'intérêt, ni de rythme. L'auteur ne perd jamais de temps sur un affrontement, parvient parfois à narrer deux fronts en simultanée sans créer la confusion chez son lecteur, le tout en exploitant davantage les pouvoirs des Yozakura tout comme les membres de la fratrie, et en livrant son lot de drame.
En dehors du spectacle -très réussi- qu'il nous offre, ce neuvième volume a donc beaucoup de choses à nous raconter, sur les Yozakura dans leurs personnalités tout comme sur les adversaires, plus humains qu'il n'y paraît. Par le classique procédé du flashback en pleine bataille, l'auteur parvient à donner de la consistance à l'ensemble, en se focalisant beaucoup plus sur les batailles contre les sbires de Kawashita que sur l'antagoniste lui-même, histoire de garder l'apothéose pour la fin. Néanmoins, quelques révélations autour de l'adversaire commencent à être posées, de manière à étoffer à la fois l'intrigue comme l'univers gravitant, pour l'heure, essentiellement autour de cette famille aux dons presque mystiques. Si le tout garde son lot de bonne humeur, par des personnages aux caractères bien soulevés, le sérieux gagne cet arc qui est davantage du registre de l'action et du drame que celui de la comédie.
Toujours aussi pêchu, de plus en plus ambitieux et prenant à chaque chapitre, Mission Yozakura nous ravit par ce volume, classique dans une forme que Hitsuji Gondaira maîtrise totalement. Difficile alors de ne pas vouloir se ruer sur le dixième volume, afin de découvrir le climax de cette bataille.