Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 19 Avril 2022
Taiyô a fait une découverte qui a ébranlé son quoditien : Loin d'être anodin, le décès de ses parents est en fait un meurtre orchestré par l'organisation Tanpopo. Dans quel but ? Ni lui, ni les autres membres de la famille Yozakura ne le savent. C'est pour le découvrir que le garçon infiltre le personnel du luxueux hotel Dandy Lion, là où se terre Makoto Kawashita, membre de Tanpopo...
Façonné sur une alternance entre chapitres humoristiques et intrigues plus sérieuses, le manga de Hitsuji Gondaira a abordé un vrai scénario sombre centré sur le meurtre de la famille de Taiyô. Le garçon est maintenant sur les traces de l'organisation Tanpopo, une bonne moitié de ce sixième opus étant consacré à la confrontation contre le mystérieux groupe, sans conclure cette trame, mais en dépeignant quelques affrontements clés et en apportant des révélations de taille.
De l'infiltration dans le Dandy Lion jusqu'à une bataille dantesque qui se déroulera dans le domaine de Yozakura, le mangaka confirme sa volonté d'apporter du sérieux lorsque nécessaire au sein de son œuvre. Ces instants, bien que saupoudré d'un zeste d'excentricité par instants, jouent davantage sur la démesure et la surenchère, embrassant les codes classiques du genre et donnant un peu plus dans le surnaturel. Ainsi, le premier grand combat contre Tanpopo apporte un chamboulement majeur en abordant la question du sang des Yozakura, véritable clé de ce monde mafieux dépeint par le mangaka. Par cet ajout, le mangaka semble se faire plaisir en développant davantage l'aspect baston du titre, les espions et autres tueurs à gage présentés quittant toujours plus le commun des mortels. C'est classique mais efficace, surtout quand c'est présenté avec la patte graphique si précise de l'auteur et sa narration ultra dynamique. Chose intéressante : Il reste encore à faire dans cet arc Tanpopo, ce bien que la révélation de l'identité du leader ennemi et celle et de ses prétendus objectifs font office de surprises bienvenues, préparant sans doute le terrain à une suite plus folle encore.
Autour de ces chapitres riches en action, l'artiste n'oublie pas ses épisodes plus indépendant qui viennent croquer le quotidien des Yozakura et leurs mission explosives. Pourtant, difficile de ne pas voir que le ton a légèrement changé, même dans ces chapitres en apparence anodin. Hitsuji Gondaira ne délaisse jamais vraiment le fil rouge qu'il a introduit, celui du sang de Yozakura qui a maintenant marqué Taiyô, tout en abordant en toute fin de tome l'ultra classique voyage en sources chaudes, mais en nous teasant quelque chose de plus solennels et fort entre le héros et sa promise, Mutsumi. La finalité sera-t-elle un pétard mouillé ? On espère naturellement l'inverse, mais cela suffit à donner un intérêt fort à cette conclusion de sixième opus, et par conséquent à notre attente du septième volet.
Façonné sur une alternance entre chapitres humoristiques et intrigues plus sérieuses, le manga de Hitsuji Gondaira a abordé un vrai scénario sombre centré sur le meurtre de la famille de Taiyô. Le garçon est maintenant sur les traces de l'organisation Tanpopo, une bonne moitié de ce sixième opus étant consacré à la confrontation contre le mystérieux groupe, sans conclure cette trame, mais en dépeignant quelques affrontements clés et en apportant des révélations de taille.
De l'infiltration dans le Dandy Lion jusqu'à une bataille dantesque qui se déroulera dans le domaine de Yozakura, le mangaka confirme sa volonté d'apporter du sérieux lorsque nécessaire au sein de son œuvre. Ces instants, bien que saupoudré d'un zeste d'excentricité par instants, jouent davantage sur la démesure et la surenchère, embrassant les codes classiques du genre et donnant un peu plus dans le surnaturel. Ainsi, le premier grand combat contre Tanpopo apporte un chamboulement majeur en abordant la question du sang des Yozakura, véritable clé de ce monde mafieux dépeint par le mangaka. Par cet ajout, le mangaka semble se faire plaisir en développant davantage l'aspect baston du titre, les espions et autres tueurs à gage présentés quittant toujours plus le commun des mortels. C'est classique mais efficace, surtout quand c'est présenté avec la patte graphique si précise de l'auteur et sa narration ultra dynamique. Chose intéressante : Il reste encore à faire dans cet arc Tanpopo, ce bien que la révélation de l'identité du leader ennemi et celle et de ses prétendus objectifs font office de surprises bienvenues, préparant sans doute le terrain à une suite plus folle encore.
Autour de ces chapitres riches en action, l'artiste n'oublie pas ses épisodes plus indépendant qui viennent croquer le quotidien des Yozakura et leurs mission explosives. Pourtant, difficile de ne pas voir que le ton a légèrement changé, même dans ces chapitres en apparence anodin. Hitsuji Gondaira ne délaisse jamais vraiment le fil rouge qu'il a introduit, celui du sang de Yozakura qui a maintenant marqué Taiyô, tout en abordant en toute fin de tome l'ultra classique voyage en sources chaudes, mais en nous teasant quelque chose de plus solennels et fort entre le héros et sa promise, Mutsumi. La finalité sera-t-elle un pétard mouillé ? On espère naturellement l'inverse, mais cela suffit à donner un intérêt fort à cette conclusion de sixième opus, et par conséquent à notre attente du septième volet.