Mirai no utena - La melodie du futur Vol.8 - Actualité manga

Mirai no utena - La melodie du futur Vol.8 : Critiques

Mirai no Utena

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Décembre 2011

Prenant refuge auprès de l’actuel chef des Nan’itsu dans le passé, qui n’est autre que le père de Zen, Takeru, Ichigo et Noda vont enfin pouvoir obtenir des réponses à leurs questions. Mais alors que tout semble s’arranger pour le mieux, Noda entend de drôles de voix dans sa tête…

Ce présent tome se divise en deux grandes parties : la première clôture une bonne partie de Mirai no Utena et le second bout nous amène quelques années plus tard dans le récit.

Pour la première partie, Saki Hiwatari achève son récit en nous donnant bons nombres de réponses sur des questions que l’on se posait depuis le début de la série, et notamment celle sur la réelle identité de Takeru. L’auteure amène ses réponses avec naturel, à la fois comme précurseur de la fin de la première phase et comme ouverture à la seconde phase. Une gestion de la narration absolument bluffante et haletante. Saki Hiwatari, dans toute sa splendeur, nous apporte des réponses tout en n'oubliant pas pour autant de poser le ciment pour la suite des événements. Surtout avec la réincarnation, bien qu’intermédiaire, du chef des parasites, le maître des étoiles.

Dans la seconde tranche, on retrouve avec ravissement la famille des Nan’itsu, même si certains membres de la famille ont bien grandi, ils n’ont en rien changé leurs interactions toujours autant barrées et amusantes. Au fil de la narration, on se rend compte qu’on suit le récit par l’entremise des yeux et des sentiments d’Ichigo, ce qui est un grand changement dans le déroulement du récit. Peut-être pour renforcer l’intrigue à venir. Même si Takeru reste le héros, on découvre les tracas de la jeune fille, dépassée par sa peur d’un amour de plus en plus démesuré envers Takeru et de par un petit ami qui devient de plus en plus insaisissable du fait de sa beauté et de sa popularité grandissante. Tout bascule, le jour où elle entraperçoit une discussion entre Tosaka et Takeru. Et tout semble nous faire croire que la meilleure amie d’Ichigo a fait une déclaration à l’encontre de Takeru. En n’oubliant aucun personnage central, l’auteure s’axe plus sur les histoires d’amour de nos personnages. Permettant ainsi de reposer l’intrigue pendant un petit moment. Ce qui n’est pas pour nous déplaire.

En conclusion, Saki Hiwatari nous offre un récit riche en rebondissements, en nous parant d’une narration diaboliquement gérée et efficace. Un tome incontestablement excellent, tout autant que la série !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
18 20
Note de la rédaction