Metamo Kiss Vol.1 : Critiques

« Attends! Ouais, sans déc'! Sans rire! C'est moi, là?! »

Que dîtes-vous d'échanger votre corps avec un garçons? C'est pourtant bien ce qui arrive à Nanao Higashiyama! Avec un simple baiser, Kohanamaru réussit à la changer en lui, et lui en elle. A ne plus rien y comprendre, vraiment! Voilà alors que le garçon est en fait une fille, et que la fille est un garçon... Mais est-il normal? Aux yeux de sa famille, oui, car sa soeur, elle, intervertit sa personnalité avec un chat. Voilà la famille étrange, mais totalement délurée du jeune garçon. Nanao la découvre bien vite, et se laisse alors embarquer, ce qui lui amène pas mal de problèmes.
Grâce à cette simple idée, le premier tome de Metamo Kiss est tout à fait délirant. Il faut avouer que parfois on s'y perd, car si on stoppe la lecture, pour la reprendre ultérieurement, on risque de ne plus savoir si les bonnes personnalités sont bien dans leur corps. De ce point de vue, la lecture est amusante. Mais elle peut en devenir agaçante, pour les lecteurs qui s'y perdent facilement. Sans doute que dans un anime, les différences de comportement sont plus flagrante que sur papier.
Tous ces mystères sont placés sur le fond d'une histoire d'amour. Nanao ressentira-t-elle toujours autant de sentiments envers le demi frère de Kohanamaru? Et celui-ci, restera-t-il toujours impassible, et dégoûtée que cette belle jeune fille est celle de son destin?
Dans tous les cas, ce premier tome est très dynamique, bien dessiné, et assez burlesque par moment. Les chapitres sont appelés « Kiss XXX », et les dessins en pleine page sont très mignons.
On peut déjà avoir une idée de la fin, tout au moins en ce qui concerne les sentiments de chaque personnage. Mais peut-être que l'auteur réussira à nous surprendre. Des mystères restent encore à élucider quant aux pouvoirs de la famille de Kohanamaru.

Voilà donc une série qui commence très bien, avec des personnages pleins de vie, qui nous paraissent sans arrêt bruyants, inépuisables. Un baiser pour se métamorphoser, c'est si simple, et pourtant...