Mei's Butler Vol.8 - Actualité manga

Mei's Butler Vol.8 : Critiques

Mei-chan no Shitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 24 Novembre 2014

Quatre années sont passées depuis la fin de l'affaire avec Shiori et Shinobu, et Mei et ses amies sont désormais en sixième et dernière année à la pension Sainte Lucia. En quatre ans, la jeune fille n'a toujours pas revu Kento, qui est parti poursuivre sa formation de majordome en Angleterre, et qui 'n’a écrit qu'une seule lettre à notre héroïne. Quoi qu'il en soit, Mei continue sa vie à la pension aux côtés de son majordome, mais bientôt de nouvelles épreuves orchestrées par son grand-père vont venir chambouler tout ça...


En quatre années d'ellipse, il ne semble pas s'être passé grand-chose dans la vie à Sainte Lucia. Riko Miyagi n'intrigue jamais de ce côté-là, et ne s'est pas foulée non plus dans le physique des personnages : Mei est toujours la même, de même que Rika, Izumi (qui s'est coupé trois cheveux sur le côté) et Milk (qui a vaguement grandi, mais ça ne se voit pas beaucoup)... La seule surprise venant de Tami, qui nous laisse surtout une impression mitigée tant l'auteure semble se taper un gros délire sur ce personnage. Pendant ce temps-là, elle ne l'a toujours pas développé un minimum après autant de tomes, et avec la petite pirouette à son sujet elle rend son concept d'académie pour fille incohérent.


Incohérences et facilités animent surtout la suite du tome, qui enclenche un nouvel arc s'enfonçant de pleins pieds dans les bons gros clichés du genre : sur ordre du grand-père Hongo, l'académie est chargée d'accueillir sept étudiants étrangers, et la surprise est de taille quand nos héroïnes découvrent que les nouvelles venues sont en réalité des garçons ! Qui plus est, des jeunes hommes issus des hautes sphères des 4 coins du monde, triés sur le volet par papi Hongo pour prétendre à la main de Mei...


Que voilà un arc inquiétant, car menaçant de ruiner un peu le parfum d'aventure qui démarquait un peu la série. Heureusement, pour l'instant Riko Miyagi évite pas mal d'écueils en nous embarquant dès la fin du tome sur une aventure en Europe liée à l'un des princes, Claus, venu du tout petit royaume de Bernstein. Ce qui est pour l'instant le nouveau personnage le plus intéressant cache quelques secrets assez bien amenés, mais l'intrigue qui en découle s'avère trop rapide dans ses rebondissements, et trop bouffée par les facilités dans sa résolution. En attendant d'en découvrir la résolution dans le prochain tome, les autres nouveaux protagonistes, hormis l'odieux prince arabe, ont un mal fou à se démarquer. L'auteure balance plusieurs nouvelles têtes sans vraiment nous laisser le temps de bien les mémoriser, et il n'en ressort alors pas grand-chose... hormis, en filigranes, l'évocation du 7ème prétendant toujours pas arrivé (mais on devine déjà tous de qui il s'agit...) et des problèmes du grand-père Hongo.


Une nouvelle partie s'ouvre dans Mei's Butler, et les choses démarrent plutôt maladroitement. Sur des bases clichées et un brin incohérentes (Riko Miyagi semble vraiment faire ce qu'elle veut sans trop se soucier des détails), ce nouvel arc s'ouvre de façon un peu confuse et en mettant assez mal en place les nouveaux personnages. Pourtant, entre l'aspect aventure (même bancal), le petit mystère sur le grand-père Hongo et un retour annoncé, des éléments sont là pour intriguer. Il n'y a plus qu'à espérer que la suite redécolle vite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs