Mei's Butler Vol.19 - Actualité manga

Mei's Butler Vol.19 : Critiques

Mei-chan no Shitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 18 Septembre 2015

Après que Shinobu a fait exploser le navire pour des raisons pas très claires (hem), comme par hasard Mei a échoué seule avec Shan sur une île déserte (heem), a accepté de l'épouser pour tenter de le remettre sur le droit chemin et cela même si elle ne l'aime pas d'amour (heeem), puis tous deux ont pu quitter l'île déserte sans difficulté (heeeem). Là, Mei n'a rien trouvé de mieux que de fuir avec Shan sans rien expliquer du tout de la situation aux frères Shibata (heeeeem), tout en étant épaulée sans raison par le grand-père Shibata et par ses anciens prétendants (heeeeeem) qu'elle recroise les uns après les autres comme par magie (heeeeeeem), donnant alors lieu à des affrontements sans queue ni tête et expéditifs (heeeee... oh, et puis zut).

A la fin d'un tome 18 plutôt consternant (vous l'aurez compris, je crois), nous laissions donc Mei et Shan dans leur fuite, qui se poursuit fort... euh... "logiquement", au Royaume d'Arabiela, où la jeune fille a décidé d'aller sans qu'on sache pourquoi. Là, elle retrouve évidemment El-Faan, son prétendant le plus exubérant, qui, oh ben ça tombe bien alors, est justement en train de se faire couronner Roi quand elle arrive. S'en suit de nouvelles frasques d'El qui veut épouser Mei alors qu'il y avait renoncé dix jours avant, et blablabla, puis une demande en duel aux enjeux tellement sans importance. Si Jin, représentant El, l'emporte sur Shan représentant Mei, notre héroïne devra laisser tomber Shan et épouser El (ben voyons). Mais si Shan l'emporte, El devra céder son royaume au vainqueur. Rien que ça. Jouer son royaume sur un combat sorti de nulle part, alors qu'on est roi depuis environ 3 minutes. Il commence très bien son règne, El. Et ne parlons pas du paternel, roi sortant, qui ne serait pas dérangé par cette situation.
Ajoutons à cela le focus sur Jin beaucoup trop vague pour convaincre, et l'arrivée comme par magie de Kento dans tout ce bazar sur simple base d'un "je te connais tellement bien, Mei, que je savais où tu irais et gnagnagna", et vous aurez compris que cet avant-dernier volume de Mei's Butler commence en suivant la même déferlante de "rebondissements" illogiques et navrants que le tome 18.

Heureusement, Riko Miyagi finit par nous sortir un tant soit peu de notre torpeur via le petit focus effectué sur Shan pendant le combat. En effet, le duel permet enfin à Mei de cerner la véritable personnalité d'assassin de son "majordome", et permet surtout à Shan d'évoluer un peu dans sa façon de voir Mei... Souhaite-t-il vraiment continuer de manipuler cette jeune fille qui a choisi de lui faire confiance ? La réponse, évidente, enclenche dans la dernière partie du volume de nouveaux rebondissements un peu plus dignes d'intérêt que cette longue fuite. Mais malgré tout, bon dieu, les choses restent désespérément lisses et faciles, entre les changements en Shan qui paraissent trop soudains,et le fait que Rihito soit déjà, comme par magie, dans le pays qu'il faut en fin de tome (et mieux vaut ne pas se demander comment il se retrouve dans le bureau du premier ministre du pays, hein).

Ce n'est pas nouveau : Riko Miyagi s'est perdue en cours de route dans sa série, autour de rebondissements toujours plus débiles. On se console en se disant que les choses sont très (très très) légèrement moins ridicules que dans le tome 18, mais on reste craintif quant à la fin qui arrivera dans le prochain volume alors que rien ne laisse vraiment présager une conclusion.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs