Mei's Butler Vol.18 - Actualité manga

Mei's Butler Vol.18 : Critiques

Mei-chan no Shitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Juillet 2015

Shan, dont nous venons de découvrir l'enfance meurtrie, a avoué son réel objectif : il souhaite bel et bien épouser Mei, qu'il voit comme une future femme parfaite (sic) ! Suite à l'explosion du bateau orchestrée par Shinobu, tous deux ont été séparés des autres et se retrouvent sur une île déserte. L'occasion pour Shan d'insister auprès de Mei... mais en fait, pas besoin, puisque Mei accepte vite fait de se marier avec lui plus tard. Bien bien. Et tout cela aboutit sur un pacte étrange, puisqu'une fois revenus sur la terre ferme, Mei fait tout pour pouvoir s'enfuir avec Shan, quitte à fuir les frères Shibata lancés à sa recherche...

Par quoi commencer ? En fait, il y a tellement de choses à dire.
Sur la façon dont Riko Miyagi arrange son histoire comme elle veut sans trop se soucier de l'aspect plausible : l'explosion du bateau qui arrive comme un cheveu sur la soupe alors même qu'ensuite Shinobu est aux abonnés absents, le passage sur l'île déserte qui est une succession de facilités (comme par hasard, seuls Shan et Mei s'y échouent, et une fois qu'ils ont fait leur pacte ils peuvent la quitter sans difficulté), la fuite qui consiste en une succession de rencontres improbables (comme par hasard, Mei recroise les uns après les autres tous ses anciens prétendants)...
Sur le comportement d'une héroïne qui reste profondément irritante. Bien sûr, on comprend très bien qu'en acceptant d'épouser Shan Mei a autre chose en tête pour lui faire ouvrir les yeux, mais concrètement la facilité avec laquelle elle accepte la chose (et par la même occasion, la manière dont Riko Miyagi présente le mariage) peut décontenancer.
Et, surtout, sur l'idiotie de la plupart des comportements. Mei a évidemment la palme dans sa façon d'accepter l'offre de Shan et de fuir les deux garçons qu'elle aime sans rien leur expliquer (une énième fois : quelle gourde), mais n'oublions pas la façon dont tout le monde semble accepter hyper facilement la situation, que ce soit le grand-père Shibata ou les anciens prétendants, le tout aboutissant même parfois sur des affrontements sans queue ni tête et expédiés (le combat du joueur de baseball contre Kento ne rime à rien).

Dommage, car il y a malgré tout quelques bonnes pistes, notamment autour de la relation entre Fei et Shan, mais Riko Miyagi aborde ses rares bonnes idées de façon superficielle et préfère s'enfoncer dans des rebondissements très mal construits qui nous laissent proches de l'affliction.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs