Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 09 Février 2023

Dans l'affaire des victimes retrouvées entièrement vidées de leur sang par ce qui est peut-être une sorte de vampire, Mao a fini par tendre un piège à celle qu'il soupçonne, à savoir Kanaé dont le mari et toute la belle-famille font partie des victimes. Bien vite, la jeune femme est alors obligée de dévoiler sa vraie nature, et par la même occasion un étonnant "sabre protecteur" qui ne semble pas étranger aux sordides événements récents...

Rumiko Takahashi nous offre en début de tome un de ces petits affrontements dont elle a le secret, en y dégageant une certaine part de noirceur et de cruauté puisque Kanaé est en quelque sorte une coupable malgré elle, et que rien ou presque ne semble plus pouvoir la sauver. Surtout, l'issue de cette petite affaire permet d'installer un nouvel élément important en ce fameux sabre qui se révèlera vite être une relique magique du clan Goko, chose qui attirera forcément vite l'attention de certains autres personnages malintentionnés...

Ce tome agit comme une lente montée en puissance, qui pose petit à petit des enjeux supplémentaire par l'intermédiaire de ce sabre fortement convoité, jusqu'à donner lieu à de nouveaux affrontements (contre Soma principalement) puis à une nouvelle rencontre pour Nanoka, à savoir celle de Renji au feu de joie, l'un des autres membres du nouveau clan Goko. Les instants conflictuels sont plutôt bien menés tout à au long du volume, notamment quand Takahashi exploite les éléments, mais au de tout ça on retiendra surtout le place que prend le sabre sur Nanoka. la jeune fille a effectivement toujours plus envie de progresser pour être utile à Mao, jusqu'à s'offrir une possibilité de contrôler le fameux artefact maudit. mais en sera-t-elle capable, ou s'agira-t-il pour l'instant d'un fardeau encore trop lourd pour elle ? Enfin, tout en exposant tout ça, Rumiko Takahashi profite de la mise en place du personnage de Renji pour déjà entamer, en fin de tome, certains approfondissements autour de lui.

Ajoutons à cela 2-3 toutes petites notes humoristiques ou sentimentales, et l'on peut dire que MAO se poursuit honnêtement, sur un bon petit rythme de croisière, avec ce 11e tome qui apporte à son tour pas mal de petites choses.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction