Maiwai Vol.4 - Actualité manga
Maiwai Vol.4 - Manga

Maiwai Vol.4 : Critiques

Maiwai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 31 Juillet 2012

16 mois ! Il aura fallu attendre 16 mois avant de voir arriver dans nos contrées le quatrième tome de Maiwai, dont le troisième opus était sorti en mars 2011. On passera outre les interrogations quant à l'arrivée si tardive de ce volume, étant donné que nous n'en connaissons pas les raisons, mais désormais, on espère vivement retrouver la série plus régulièrement, ce qui est mal parti quand on voit que le tome 5 est à ce jour absent des plannings de l'éditeur, qui s'étendent jusque novembre prochain...

Mais avant de se soucier de la suite de la parution, profitons déjà de ce quatrième volume. Après une telle attente, il va falloir se remettre dans le bain, et c'est avec une grande facilité que l'on replonge dans l'univers de la série. Une plongée rafraichissante, qui va nous emmener, en même temps que Funako et ses compagnons, dans des mers lointaines qui fleurent bon l'aventure.

Alors que les vacances d'été arrivent, Funako, déterminée à rattraper Katô et à découvrir la banque des pirates avant lui, embarque à bord d'un bateau à moteur baptisé pour l'occasion Hôshinmaru, avec en guise d'équipage la pulpeuse Tomé-chan, l'énigmatique mécano Ushio, et ce bon vieux Kamobayashi.
C'est ainsi que l'aventure, la vraie, commence, avec les premiers instants de cette vie en mer périlleuse qui seront autant d'occasions de mettre un peu plus en avant les quatre aventuriers. Si l'on connaît déjà la mignonne et intrépide Funako ainsi que ce cher Kamobayashi, on s'intéressera un peu plus à Tomé-chan, jeune femme aussi élégante que sexy, dont les formes généreuses seront souvent mises en avant par l'auteur, aspect qui plaira ou déplaira selon les lecteurs. Quant à Ushio, d'abord assez renfermé et peu avenant envers les autres, nous le découvrirons également un peu plus via des informations sur son passé où il a provoqué une catastrophe de grande envergure. Mais sur ce dernier point, nous verrons aussi que Funako n'est pas en reste, via quelques révélations dévoilant l'une des facettes les plus embêtantes de son délicieux caractère, et confirmant que Minetaro Mochizuki donne dans les événements grande échelle et "too much", comme pour mieux montrer qu'il ne se posera aucune limite dans les rebondissements de son récit.

Des rebondissements qui, justement tardent ici à arriver. Pendant une bonne partie du volume, on en apprend vaguement plus sur les personnages, et l'on suit la virée en mer de nos héros qui doivent par exemple affronter une tempête et se faire discrets face à un énigmatique vaisseau abandonné... Ces événements sont classiques, passés avec une facilité confirmant que l'auteur ne cherche pas à faire dans le réalisme (sur ce point, d'autres détails chiffonnent, comme la communication téléphonique étonnamment aisée en pleine mer), et au final, concrètement, l'histoire n'avance pas pendant au moins la moitié du volume. De ce fait, pendant cette première partie de tome, on pourrait presque s'ennuyer en voyant le mangaka se complaire un peu dans la mise en valeur de ses charmantes héroïnes, dans les rebondissements faciles et dans un humour qui commence à s'essouffler à force de reposer sur le bègue maladroit Kamobayashi.

Il faut donc attendre la deuxième moitié de tome pour que les choses bougent un peu plus : apprenant que les sympathiques pirates du Kanjumaru sont retenus prisonniers par les hommes de Katô dans un cimetière de navires, Funako décide d'aller les sauver ! Ce sera l'occasion de voir que notre héroïne est toujours aussi intrépide, franche et douée au combat (au point d'avoir souvent des poses étranges quand elle se bastonne), et il n'en faut pas plus pour la rendre toujours aussi délicieuse. Dans le feu de ce nouveau rebondissement, Minetaro Mochizuki en profite pour glisser quelques nouveaux éléments : en dévoilant le secret du chef des pirates, il fait entrer en scène un nouveau personnage terrifiant, habitant les fonds marins, dont on attend impatiemment de voir le lien avec Katô, puisqu'il semble remettre en cause les réels objectifs de ce dernier...

Mais il faudra attendre le tome 5 pour en savoir plus. Espérons qu'il n'arrive pas dans trop longtemps... En attendant, ce quatrième volume souffre indéniablement de grosses longueurs, et de grosses facilités assumées par un auteur qui a bel et bien choisi de proposer un divertissement d'aventure privilégiant le fun à la cohérence. Si vous êtes capables de passer outre les facilités du récit, vous pourriez passer un bon moment. Mettez donc votre cerveau sur off et profitez simplement de cette croisière mouvementée, au doux parfum d'aventure et aux héroïnes de rêve (à condition d'adhérer à la patte graphique de l'auteur). En pleines vacances d'été, ça fait du bien.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs