Maître des livres (le) Vol.7 - Actualité manga
Maître des livres (le) Vol.7 - Manga

Maître des livres (le) Vol.7 : Critiques

Toshokan no Aruji

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 20 Avril 2016

Le quotidien au sein de la bibliothèque "la rose trémière" se poursuit inlassablement, et nous en dévoile à nouveau un peu plus sur ses "pensionnaires". Après la fin réussie du récit sur le club de Morishita puis un court chapitre sympathique, on retrouve Miyamoto alors qu'il vient de faire la connaissance d'une jeune femme qu'il prend d'abord pour Mizuho Kanda, chose logique puisqu'elle est sa soeur et lui ressemble énormément... du moins physiquement. Car côté caractère, la dénommée Sanae est l'exacte opposée de sa paisible et timide petite soeur. Mais peut-être bien que, derrière sa facette délurée, Sanae cache quelques tourments liés à entre autres à son rôle de soeur...
Au fil de trois chapitres, Umiharu Shinohara dépeint une nouvelle facette de certains de ses personnages, en dévoilant une nouvelle facette jusque là inconnue de la calme Mizuho : sa grande soeur et la relation qu'elle entretient avec elle. En mettant face à face les deux jeunes femmes, l'auteur confronte leur ressenti, essentiellement à travers leur rapport aux livres. Mizuho a ainsi l'occasion de nous faire comprendre un peu mieux ce qui l'a poussée à travailler dans ce domaine, tandis que Sanae témoigne d'une incapacité à ses plonger dans les livres... Une chose qui, au sein de "la rose trémière", pourrait bien changer... et la changer. Ce rapport entre soeurs est subtilement évoqué via l'abord des contes où la figure de la grande soeur ou du grand frère est souvent celle du méchant... du moins est-ce la vision que l'on a, via les plus célèbres contes comme Cendrillon. Mais est-ce totalement le cas ? La réponse se dessine doucement, et tandis que l'abord de contes moins renommés comme "l'oie d'or" et les "trois oisillons" permet à Sanae de prendre conscience de certaines choses, Shinohara peut aborder nombre de détails passionnants : les changements des contes de tradition orale au fil de leurs réécritures, l'identification aux personnages... tout en affirmant encore un peu plus les sentiments de Mizuho et Miyamoto. Cette partie s'avère très réussie.

Et la suite n'est pas en reste en mettant en avant l'autre femme de la bibliothèque, Itaya, qui retrouve son ancien collègue Atô, et fait la connaissance du caporal Kazami, jeune homme en plein doute concernant sa situation. Le temps de deux chapitres, on retrouve avec plaisir Atô qui vient de nouveau dynamiser les pages aux côtés d'Itaya, tandis qu'on cerne avec intérêt les doutes du dénommé Kazami sur son avenir. Au programme, de nouvelles précisions intéressantes sur les choix d'Itaya d'avoir quitté les FJA et intégré la bibliothèque, et un focus sur le nouveau personnage qui permet de mettre en avant les récits jeunesse de Ryûnosuke Akutagawa (surtout "Le wagonnet"), de souligner l'importance des manuels scolaires comme transmetteur d'histoires, et de mettre à nouveau en avant la façon dont la littérature jeunesse peut aussi toucher les adultes.

Le dernier chapitre du tome, lui, ouvre une nouvelle partie qui s'annonce particulièrement intéressante dans le prochain tome, car elle promet d'évoquer plus en détails certains éléments concernant Mikoshiba, autour de sa soeur Tsukui, de sa famille, et de son histoire d'amour avec les livres... En attendant de découvrir plus profondément tout ça, Le maître des livres s'offre un septième volume tout aussi plaisant que ses prédécesseurs.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs