Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 11 Janvier 2012
Le dernier tome de Magical J x R s’annonce dores et déjà long et pénible au bu de l’épaisseur du tome et de l’idée que, c’est la fin. Et il reste tellement de choses à régler qu’on a presque l’impression qu’il faut encore la commencer, cette série. Résumer les choses qui se passent ici parait alors une entreprise bien périlleuse puisque la compréhension de cet opus relève du miracle. Par ci par là, Tchoa se balade dans un espace hors du temps pour essayer de comprendre certaines choses et recevoir une mission d’une femme étrange. Puis Aru et Jay sont mal en point, Jay se transforme en la partie sombre de lui-même puisqu’il est métisse, ne reconnait plus son partenaire qui se cachait depuis toujours sous des traits de boulet alors qu’il est un boulet et ... Et après on abandonne en rendant les armes. Les personnages qui se ressemblent tous ne nous aident pas vraiment à comprendre un traitre mot de cette intrigue. Le passé de Jay nous est révélé, avec sa mère qui prend soudainement une place importante dans l’histoire et soudainement l’histoire des cartes, du pacte, on se fiche un peu de tout et l’auteur se laisse simplement aller à un grand n’importe quoi final qu’elle est sans doute la seule à comprendre.
Trames chargées plus intrigue incompréhensible égale ennui profond et désintérêt total. On a l’impression qu’il se passe plus de choses dans ce seul volume que dans les quatre autres de la série, on a toujours pas d’explication sur le début étrange du premier tome, on se fiche des personnages secondaires qui avaient été introduits, on bâcle les émotions qui volent dans tous les sens ... Au secours ! La conclusion qui s’impose : avoir lu les trois premières et les trois dernières pages ou tout le tome ne diffèrent pas. Une série qui se finit donc avec difficulté, butant réellement en mettant en exergue tous les défauts qu’on pouvait lui reprocher pour finir de nous convaincre que tout cela ne valait finalement pas le coup. Dommage, quand on voit le début qui était prometteur malgré son étrangeté.