Magical JxR Vol.3 : Critiques

Voilà qu’on en arrive à la moitié de cette petite série, il est donc important de voir si ce tome signe essoufflement ou au contraire l’envolée du récit insolite de Lee Sun-Young. L’histoire est cette fois ci très ciblée, avec un contexte bien délimité pour la suite de la chasse aux cartes. Tandis que Tchoa a décidé de se séparer définitivement des deux parasites qui vivent à son crochet, croyant que le pacte qu’elle a passé avec eux serait un faux, rien ne tourne rond dans le camp de vacances des jeunes gens. En effet, un groupe de motard s’amuse bêtement à détruire les vitres ou à détériorer les murs de l’établissement où sont regroupés nos amis. La raison ? L’un des voyous à son père comme instructeur là bas, le plus dur et strict qui soit. On apprend plus tard, via la carte qui apparait d’on ne sait où sans qu’elle ait un réel impact, que les deux sont liés par un sentiment assez étrange où se mêlent l’amour, la rancœur et les regrets. Heureusement, tout est bien qui finit bien et voilà sur quoi se termine l’histoire du troisième opus, avant d’enchainer sur une histoire bonus concernant Mr S. et ses deux acolytes. Ce dernier n'a d'ailleurs, au delà de l'éclat de mystère qu'il engendrait dans le second tome, plus rien d'indispensable ...

Définitivement moins bon que les précédent, ce troisième tome de Magical JxR déçoit quelque peu par une narration confuse, qui saute du coq à l’âne en présentant un père et son fils qui prennent le temps de développer leurs problèmes tout en les résolvant très vite, puis en revenant sur Tchoa. De plus, l’intrigue de ce tome ne passionne pas bien les foules et l’on se concentrera plutôt sur l’humour apporté par Aru et le peu d’émotion dispensée par Jay et sa timidité. Rien n’avance vraiment, et quand on se dit qu’il ne reste que deux tomes on espère que ceux-ci seront d’avantage centrés sur les protagonistes principaux, qui n’avancent ici absolument pas. On a perdu ce petit quelque chose qui tenait le manga un cran au dessus de la simple histoire pataude et maladroite pour y replonger tous azimuts. Dommage, pour quelque chose qui n’a certes jamais été fantastique mais bien meilleur que cela malgré les erreurs du début. Une série qui n’arrive donc pas à s’imposer, loin de là.