Magi - The Labyrinth of Magic Vol.14 - Actualité manga
Magi - The Labyrinth of Magic Vol.14 - Manga

Magi - The Labyrinth of Magic Vol.14 : Critiques

Magi - The Labyrinth of Magic

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Décembre 2013

Arrivés à Aktia, nos héros se sont retrouvés pris dans les filets d'Om Madra, une femme utilisant ses pouvoirs magiques pour renvoyer l'image d'une mère à ses proies et en faire ses serviteurs. Pris au piège, Ali Baba et Morgiane ne doivent leur salut qu'à Aladin, qui s'est extirpé sans trop de mal de l'emprise de l'ennemie. On appréciera pour ce qu'il vaut le très vague focus sur le passé d'Aladin et Ali Baba aux côtés de leur mère, mais l'essentiel ne se situe pas de leur côté, car le quatrième compagnon de la bande reste inexplicablement prisonnier du pouvoir d'Om Madra, et c'est finalement contre ses amis que Hakuryû Ren retourne son arme...

Qu'on se le dise, le combat contre Om Madra ne dure pas longtemps et ne surprend pas en lui-même, mais il reste prenant, car il amène beaucoup d'interrogations autour de Hakuryû. Via un habile mélange entre le combat et des morceaux de flashback revenant sur le passé douloureux du jeune homme, Shinobu Ohtaka accentue habilement les interrogations, en utilisant parfaitement le pouvoir si particulier d'Om Madra. Au final, pas mal de questions se posent : qu'est-ce qui torture tant Hakuryû pour qu'il reste prisonnier de l'ennemie ? D'où vient la rage qui semble soudainement avoir pris possession de lui ? Que s'est-il exactement passé lors de son enfance au Royaume de Kô ? Les réponses arrivent entièrement après le combat, et elles créent un sacré choc, en offrant une succession d'événements soudains autour de Hakuryû. Tout commence par son acte haineux envers Om Madra, qui laisse tout le monde stupéfait et est un excellent moyen d'accentuer la tension, juste avant des révélations-choc sur sa famille et surtout sur sa mère... La suite ne laisse pas retomber les choses, puisque Hakuryû laisse enfin apparaître ses ambitions, soudainement, comme un exutoire, que ces ambitions soient grandes vis-à-vis de Kô (cela promet de complexifier encore le contexte géopolitique de la série), ou plus personnelles par rapport à une certaine personne... On ne s'attendait pas forcément à voir une telle déferlante d'informations autour de Hakuryû, à le voir autant se révéler sincèrement d'un seul coup, et le jeune homme gagne alors énormément en charisme et en intérêt, et promet d'être un personnage de prime importance le jour où on le retrouvera.

Pendant ce temps, ça bouge aussi un peu du côté d'Ali Baba, qui s'impose brièvement avec un charisme inattendu pour prendre une décision au sujet des enfants qui étaient contrôlés par Om Madra... Là aussi, il y a des chances pour que l'on revoie plus tard le jeune Olba, entre autres.

Au final, l'arc d'Om Madra n'aura pas duré très longtemps, mais il apporte un flot important d'informations et d'évolutions essentielles, juste avant la séparation tant attendue. Nos héros doivent désormais se quitter pour suivre leur voie pendant un temps, et c'est sans pathos qu'ils se disent temporairement au revoir. Bien au contraire, leur dernière soirée ensemble est une avalanche de complicité et de bonne humeur (chose rare, vous y verrez même Morgiane faire l'andouille), comme sait si bien le faire la mangaka, et qui laisse également transparaître certaines jalousies évocatrices chez notre chère Morgiane.

Par la suite, place au parcours en solitaire de notre premier héros : Aladin, en route pour Magnostadt où il cherchera à intégrer l'école de magie pour renforcer ses pouvoirs. En route, il croisera la route d'une personne très intrigante, puis une fois à Magnostadt il ira de surprise en surprise, ce belliqueux pays étant très strict au niveau de ceux qui peuvent y entrer, et les cours à l'école de magie étant encore plus stricts... Ce sera l'occasion pour Aladin d'en apprendre beaucoup plus sur la magie et ses différents types, au fil d'entraînements éprouvants mais où il parviendra à trouver des motivations très particulières (une prof comme ça, il ne pouvait que l'adorer !). Tout en enrichissant à nouveau le système d'utilisation de la magie dans sa série, Shinobu Ohtaka n'oublie jamais de rester divertissante dans cette fin de tome, surtout grâce à un Aladin toujours aussi délicieux.

Des révélations fracassantes sur Hakuryû, ce dernier qui révèle un charisme grandissant et impressionnant, une complexification intéressante autour du contexte géopolitique et de la magie, des événements en pagaille... De l'action, de l'humour, des sentiments... Un volume riche et complet, bel exemple de tout ce qui fait le charme de la série depuis ses débuts.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs