Ma petite maitresse Vol.6 - Manga

Ma petite maitresse Vol.6 : Critiques

Cho yo Hana yo

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Décembre 2009

Une fois la maison des Kuzé miraculeusement (et exceptionnellement rapidement) reconstruite à partir de rien, Choko doit retourner vivre chez elle. Pourtant, dans ce volume, on la verra d’avantage chez son amoureux qu’auprès de sa famille. La jeune femme s’assume de plus en plus dans sa relation avec Masayuki en exprimant ses désidératas et sa jalousie. Elle découvre cette sensation lors du voyage organisé par son entreprise, à cause de commérages et d’une exclusivité maladive, au moins aussi envahissante que celle qu’elle reproche à son conjoint. C’est principalement ce qu’on retient de ce tome, si l’on exclut toute tentative exagérée de faire de l’humour. En somme, Choko découvre l’amertume de douter de l’autre, mais subit aussi les déclarations d’un autre homme. Au final, entre deux chaises, la jeune femme ne sait plus bien où donner de la tête et le volume se finit bien mieux que d’ordinaire. On apprécie la venue de ces nouveaux personnages, mais la narration reste très légère et trop facile. On se s’attache pratiquement qu’aux personnages principaux, et c’est à peine si l’on s’attarde au comportement de Suô, qui est en train de changer.

L’humour et l’exagération sont toujours aussi omniprésents, tellement que l’on en vient à se demander quand cette série se finira … Les œuvres de Yuki Yoshihara sont amusantes si elles savent rester courtes, surtout que l’on sait très bien comment tout cela se finit. Il n’y aura donc que les péripéties qui présentent un quelconque intérêt dans la série, qui tire profit de tout ce qu’elle met en place, même si parfois cela a tendance à lasser. Il faut dire qu’avec un thème principal développé dans chaque tome, le tout devient rapidement indigeste. En effet, rares sont les thématiques secondaires ressortantes, permettant de faire évoluer les personnages. En somme, un volume qui ne sort pas de l’ordinaire, qui s’inscrit dans l’évolution linéaire du titre et qui ne passionne pas plus que cela. Sympathique, sans plus.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs