Ma Femme est une étudiante Vol.3 : Critiques

Hiyoko Brand Okusama ha Joshi kousei

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 01 Avril 2013

Pauvre Asami ! Elle qui rêve de se faire ***** la ***** par son mari Kyôsuke, reste frustrée par le côté trop sérieux de celui-ci, qui refuse de la toucher tant qu'elle n'a pas fini ses études... Mais elle aussi a des envies de plus en plus fortes. Seulement, quand Kyosuke semble enfin vouloir passer à l'action, soit le jeune voisin Sasuke vient s'incruster, soit c'est notre héroïne qui n'a plus envie. La situation se complique encore un peu plus quand débarquent Iwasaki, une collègue de Kyosuke très entreprenante, et Erozaki, un étudiant à la réputation de "roi du porno" qui jette son dévolu sur Asami...

Dans ce troisième volume, Hiyoko Kobayashi tente d'apporter un nouveau souffle à son récit en faisant apparaître deux nouveaux protagonistes très particuliers. Très belle et charmante, Mlle Iwasaki, sous ses airs de jeune candide, semble bien cacher un jeu qu'elle dévoile dès qu'elle décide de s'intéresser à Kyosuke, qui aura fort à faire pour ne pas tomber dans ses filets et ne pas inquiéter Asami. Quant à notre héroïne, elle doit faire face en fin de volume à Erozaki, jeune garçon à la réputation peu flatteuse, vu comme un pervers, la caméra toujours à la main, prêt à filmer les filles... mais est-il si douteux et mauvais qu'il y paraît ?

Indéniablement, l'arrivée de ces deux personnages évite à la série de sombrer dès le troisième volume : Iwasaki ne manque pas de charme, tandis qu'Erozaki intrigue pas mal. Toutefois, il est vraiment dommage que la mangaka bâcle autant l'évolution de ses personnages et de leurs relations. Ainsi reste-t-on circonspect face à une Iwasaki qui tombe dans les bras de Kyosuke en deux temps trois mouvements sans véritable raison. Peut-être cache-t-elle quelque chose, mais Kobayashi ne distille aucun indice. Quant à Erozaki, son entrée en scène reste maladroite, et est surtout plombée par le comportement d'une Asami tellement cruche et niaise qu'elle en devient presque insupportable.

Tout au long du volume, c'est d'ailleurs le caractère d'Asami qui plombe le plus le tout. Même si elle reste séduisante de par sa plastique parfaite, la jeune fille s'avère de plus en plus désespérante de mièvrerie. Une jolie candide, pourquoi pas, mais là c'est trop : quand Kyosuke cède enfin à la tentation, c'est au tour de la jeune fille de le rembarrer sans qu'on sache pourquoi. Et sa façon très niaise et presque inconsciente de céder aux demandes d'Erozaki ou de s'interroger sur le succès des maid cafés auprès des garçons sont autant d'éléments accablants, parmi d'autres.

Le coup de crayon de Hiyoko Kobayashi, tout en rondeur, reste toujours aussi séduisant malgré quelques erreurs de proportion (on a parfois l'impression que les personnages sont un peu ratatinés), et les nouveaux protagonistes sont plutôt sympathiques, mais les comportements et interrogations complètement stupides de nos héros donnent envie de les baffer et plombent de plus en plus l'ensemble.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs