Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 09 Août 2016
Après Wives Colors, Lovers Colors vient refermer une sorte de diptyque conçu par Linda. Format et schéma sont donc dans la droite lignée de Wives Colors, avec un grand format, un travail entièrement en couleurs, et des récits d'infidélité que le mangaka présente à la façon d'un reportage, comme si un journaliste avait interviewé et suivi dans leurs ébats chacune des demoiselles mises en scène. Chacune des saynètes proposées, le temps de quelques pages, propose comme dans Wives Colors une présentation de la femme (ou des femmes) en question, puis quelques scènes de sexe très libérées, avant de conclure par une mini-interview de(s) la principale(s) concernée(s) qui livre(nt) sa/leur vision des ébats et par un petit bilan du journaliste. La principale différence avec Wives Colors, c'est qu'au lieu de femmes mariés, Linda présente ici des femmes non-mariées mais ayant très souvent un petit ami, qu'elles vont soit tromper sans le leur dire, soit impliquer dans leurs jeux sexuels avec d'autres hommes. Vous l'aurez donc compris : si vous êtes allergique au netorare, à l'adultère, spécialité de l'auteur, passez votre chemin, même si cet aspect est un peu moins marqué que dans Wives Colors.
A l'instar de Wives Colors, chaque bref récit permet à Linda de proposer une certaine variété chez les femmes, qui vont de la lycéenne à la supérieure trentenaire en passant par l'étudiante d'à peine 20 ans, la nageuse, l'infirmière d'école... et du côté de leur "motivations" pour passer à l'acte, cela s'avère assez diversifié aussi : désir de vengeance envers son petit ami, envie de vivre une relation de dominante ou de dominée (les deux sont au programme), de le faire dans des lieux spécifiques, de connaître un plan à plusieurs... Si Linda est réputé pour être rarement tendre, il a le mérite de croquer essentiellement des femmes qui assument leur désir voire prennent les choses en main. Par contre, mieux vaut ne pas prendre au sérieux ici la forme "journalistique" de l'ouvrage, tant certaines choses pourraient déplaire à certains lecteurs, à commencer par la façon dont le journaliste fictif affirme au début que les "vraies femmes" sont celles qu'il présente.
Pour le reste, on retrouve le plus pur style de Linda, avec du sexe qui ne fait pas semblant, des situations qui partent somme toute très facilement dans le rentre-dedans, des femmes aux formes très généreuses et bien en chair (même si du coup ça manque un brin de variété, c'est un bonheur pour les amateurs du genre, car il faut dire qu'elles sont bien croquées)... et surtout une colorisation d'excellente facture, qui offre plus de profondeur et de nuance aux planches.
Pas de mystère pour ce nouveau titre de Linda : il faut évidemment apprécier le style rentre-dedans très reconnaissable de l'auteur pour prendre plaisir à la lecture. Mais dans tous les cas, difficile de ne pas reconnaître à l'artiste sa maîtrise dans ce domaine, d'autant que l'édition en grand format et avec papier glacé et excellente qualité d'impression rend bien honneur à cet album de 120 pages.
A l'instar de Wives Colors, chaque bref récit permet à Linda de proposer une certaine variété chez les femmes, qui vont de la lycéenne à la supérieure trentenaire en passant par l'étudiante d'à peine 20 ans, la nageuse, l'infirmière d'école... et du côté de leur "motivations" pour passer à l'acte, cela s'avère assez diversifié aussi : désir de vengeance envers son petit ami, envie de vivre une relation de dominante ou de dominée (les deux sont au programme), de le faire dans des lieux spécifiques, de connaître un plan à plusieurs... Si Linda est réputé pour être rarement tendre, il a le mérite de croquer essentiellement des femmes qui assument leur désir voire prennent les choses en main. Par contre, mieux vaut ne pas prendre au sérieux ici la forme "journalistique" de l'ouvrage, tant certaines choses pourraient déplaire à certains lecteurs, à commencer par la façon dont le journaliste fictif affirme au début que les "vraies femmes" sont celles qu'il présente.
Pour le reste, on retrouve le plus pur style de Linda, avec du sexe qui ne fait pas semblant, des situations qui partent somme toute très facilement dans le rentre-dedans, des femmes aux formes très généreuses et bien en chair (même si du coup ça manque un brin de variété, c'est un bonheur pour les amateurs du genre, car il faut dire qu'elles sont bien croquées)... et surtout une colorisation d'excellente facture, qui offre plus de profondeur et de nuance aux planches.
Pas de mystère pour ce nouveau titre de Linda : il faut évidemment apprécier le style rentre-dedans très reconnaissable de l'auteur pour prendre plaisir à la lecture. Mais dans tous les cas, difficile de ne pas reconnaître à l'artiste sa maîtrise dans ce domaine, d'autant que l'édition en grand format et avec papier glacé et excellente qualité d'impression rend bien honneur à cet album de 120 pages.