Lovely Love Lie Vol.3 : Critiques

Kanojo wa Uso wo Aishisugiteru

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 26 Septembre 2011

« On veut pouvoir être fiers sur scène, face à son public. »

Dans ce troisième volume, Kotomi Aoki centre toute notre attention sur le personnage d’Aki. Elle nous révèle ses sentiments, et surtout, ce que la musique et son travail lui font ressentir. Le cynisme du personnage de Takagi ajoute une touche tragique. C’est-à-dire qu’on a l’impression qu’Aki ne parviendra pas à trouver de stabilité émotionnelle, ou plutôt, le bien-être, tant que Takagi restera à ses côtés. Le business, qui pour ce dernier, compte avant tout, fait de lui un personnage sans pitié et dépourvu d’humanité.
La mise en scène de l’auteur est réussie : elle sait dynamiser le volume, du début à la fin, de la même manière que le tome précédent. Les retours en arrière, les arrêts sur certaines scènes, les coupures d’autres pour y revenir ensuite, permettent au lecteur de se laisser prendre dans une spirale, qui l’empêche de quitter le livre des yeux. Car s’il veut connaître la suite, il lui faut poursuivre sa lecture, lire ces autres scènes qui se passent dans un autre temps ou non, avec d’autres personnages.

Des thèmes comme l’admiration, la remise en question de soi-même, mais aussi la déception profonde et l’incompréhension sont abordés avec sérieux et gravité. Riko et ses deux amis d’enfance ont l’impression d’être entré dans un nouveau monde et que le leur s’écroule petit-à-petit. Cela à cause du mensonge, de l’illusion que le monde de la musique crée chaque jour. La réalité du business s’ouvre à eux, et leur montre un univers beaucoup moins doré qu’ils le croyaient au départ.
Aki, lui, est très intéressant. L’auteur aborde sa relation avec Shinya, et on en attend davantage dans les prochains volumes. De plus, on assiste à petites doses à la constitution du groupe Crude Play, à leur ascension, mais aussi, aux frustrations que Takagi lui a amené.


Une fois de plus, Kotomi Aoki nous offre un volume plaisant et intéressant, qui se prend au sérieux mais sans prétention. La mangaka parle du monde de la musique avec détachement, et révèle aux lecteurs des côtés surprenants qui les font réfléchir. L’histoire d’amour est ici mise au second plan, pour laisser la place à la réalité de la vie, et aux obstacles imprévus qui peuvent se dresser devant nous.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs