Loveless Vol.8 : Critiques

Loveless

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Juillet 2009


Après tant de mois d’attente, nous voici enfin avec le volume 8 de la série de Kouga Yun. On ne peut que s’en réjouir, étant donné que le titre s’est toujours montré très prometteur. Pourtant, la lecture n’est pas aussi agréable que prévu. Seul le retour en arrière sur la rencontre de Sôbi et de Seimei est intéressant. Celui-ci nous permet de saisir un peu mieux le caractère de Sôbi, sa soumission envers un maître arrogant, sûr de lui et avec une perception de la vie très dure, catégorique. Et si certains passages sont graphiquement passionnants, les révélations sont dures à suivre tant la narration est étrange. Entre Ritsu, Nagisa, Seimei et Sôbi, on ne sait plus bien qui est qui, qui fait quoi. Pour revenir au présent … Ritsuka et son combattant gagnent bien trop facilement contre le supposé charismatique Nisei et, Ritsu blessé, une chasse à l’homme prend forme à l’intérieur de la forteresse. La proie est Seimei. Les chasseurs, Yoji et Natsuo. Zero. Ils suivent l’intrus jusque dans le piège qui lui était tendu et, nonchalamment, le défient jusqu’à se faire avoir par ses mots, aussi tranchants que des poignards … L’intérêt renaît lors de l’arrivée de Ritsuka sur les lieux. Celui qui a tant souhaité retrouver son frère le serre contre lui en réalisant l’ampleur du mensonge autour de la mort de Seimei, mensonge qui l’a longtemps attristé.

La discussion entre les deux frères a de quoi surprendre. Difficile à suivre, leur entretien à de quoi séduire, mais sans plus. Il manque à ce volume un réel engouement. Et, malgré l’arrivée de Seimei, le lecteur ressort de sa lecture avec l’impression de n’avoir pas lu grand-chose. Que s’est t’il passé ? Pratiquement rien. Et c’est bien dommage, puisque le retour de ce personnage si mystérieux aurait pu donner lieu à une bien meilleure narration. On retient un vague plaisir à la confrontation Ritsuka / Seimei et face à la soumission de Sôbi, mais rien de transcendant. Le dessin reste à la hauteur de l’intrigue : anarchique. Si les détails sont légion, si les fioritures ont le don d’améliorer la vision et le ressenti que l’on en retire, le fond est vide, plat, sans plus de saveurs. Les graphismes et l’histoire ont perdu quelque chose en route, et ce huitième tome de Loveless se révèle tout juste divertissant. Sans compter les nombreuses pages de pub de l’édition et les ombrages parfois trop uniformes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs