Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 25 Octobre 2010
On commence par un minuscule chapitre inutile, qui aurait d’avantage trouvé sa place dans le tome d’avant étant donné que c’est le prolongement de l’anniversaire d’Aoé, et que cela nous permet simplement d’introduire avec maladresse l’histoire qui suit, principale dans ce huitième tome de Love Mode. Tout ça pour commencer donc à revenir sur le passé d’Haruomi et de Kiichi. Le premier s’appelait auparavant Tienxué et avait un jumeau, Tienri. Ils vivaient de délinquance, en volant de l’argent mais un jour cela va plus loi et, pour une affaire de drogue, Tienri est gravement blessé par balle. Il faut de l’argent pour payer un médecin de l’ombre, et en échange de trois millions de yens Tienxué va accepter de devenir l’esclave de Shogo Aoé. Après un moment de flottement qui semble bien condamner le jeune homme à survivre plus bas que terre dans cette maison, l’un des fils de Shogo, Kiichi, le prend à son service comme protecteur. Tienxué devient alors Haruomi, et c’est avec application qu’il va tenter de subvenir aux besoins de cet étrange être qu’est Kiichi, que ce soit dans la relation à son frère Reiji que dans les fantasmes pervers dont il est la cible.
Son jeune maître se fait en effet enlever, et il se laissera prendre également pour éviter toute douleur superflue à Kiichi. Ce tome est assez bancal, puisqu’au début on ne distingue qu’avec beaucoup de difficultés qui est Tienri, qui est Tienxué. De plus, à part Shogo, on ne comprend pas véritablement l’objet de ce flash back : Reiji n’a rien de développé pour l’instant, et Kiichi semble être une personne totalement différente dans sa jeunesse qu’actuellement. Un tome qui ne transpire pas l’intérêt malgré une idée de départ plutôt honorable, sans doute par le manque d’expressivité d’Haruomi. A la fin, on découvre une petite nouvelle plutôt mignonne est assez représentative de la réalité sur notre quatuor amoureux préféré, sur le thème de la transformation animale. Sans aucun intérêt réel, mais attendrissantes, ces quelques pages dédramatisent quelque peu la situation d’enlèvement de Kiichi et les conséquences que cela peut avoir. En tous les cas, encore un bisho qui est la cible de délires pervers d’un grand dérangé, cela ne nous étonne même plus et c’est avec peu de curiosité qu’on se tourne vers le prochain tome. Cette histoire est loin d’être la meilleure de Love Mode !