Love Hina - France Loisirs Vol.4 : Critiques

Love Hina

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 24 Février 2012

Ridiculissime. Ce néologisme résume assez bien la teneur de cette partie de la série, soit les tomes sept et huit. Que ce soient les réactions des personnages ou les rebondissements abracadabrantesques, tout est à revoir en ce qui concerne la crédibilité. Deux éléments scénaristiques majeurs interviennent dans ce volume : la fameuse promesse de Keitarô enfant et l’énième concours d’entrée à Todai.

Pour la première partie, une troisième inconnue s’ajoute à l’équation promesse, à savoir la présence de Mutsumi Otohime dans ce triangle relationnel qui est finalement plus vieux qu’il n’y parait. C’est étrange, tout de même. Certes, les jeunes enfants ne se souviennent pas de tout, mais que trois personnes se retrouvent au même endroit étant petits, se lient d’amitié, se séparent, s’oublient, puis se retrouvent un à un sans qu’aucun d’entre eux ne se souviennent de rien… Sacré hasard de la vie. C’est… étrange ? Non, plutôt stupide. A cela, on ajoute le fait qu’Akamatsu nous fasse mariner en ce qui concerne qui a fait quelle promesse à qui, et l’envie de refermer le livre et de l’entasser dans sa bibliothèque nous démange.

Si on tient le coup, la suite est toute autant mauvaise. Le trio des Sans Fac Fixe passe donc le concours de Todai. Il est assez difficile de parler de cet arc sans spoiler, surtout pour vous faire comprendre à quel point il est à se taper la tête contre le mur. Simplifions donc les choses : Keitarô, qui manque beaucoup de trop confiance en lui, va prendre une décision parfaitement ridicule à cause de ce manque de confiance (sous-entendu que s’il ne l’avait pas prise, l’intrigue aurait été beaucoup moins rocambolesque). Et c’est à Akamatsu de mettre la cerise sur la pièce montée en instaurant une fausse déception finale, très mal fichue.

Bref, Love Hina, il faut l’accepter avec ses défauts. Certains le font très bien, mais concrètement, l’intrigue est tellement peu fine que c’est ridicule.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Raimaru
7 20
Note de la rédaction