Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 07 Février 2012
Suite des aventures rocambolesques de Keitarô, Naru et les autres pensionnaires de la pension Hinata. Dans la première moitié du tome, qui équivaut au tome cinq simple, toute la joyeuse bande s’en va à la plage tenir le bar rattaché à la pension, à l’occasion de l’été. La deuxième moitié de tome marque le retour de Mutsumi et l’arrivée des fêtes de fin d’année.
Environ un an s’est écoulé depuis le début de l’histoire, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’intrigue est toujours la même (la relation entre Naru et Keitarô, la promesse de Keitarô), en plus compliquée (les deux sont de plus en plus attirés mais ne veulent toujours pas l’admettre), et servie à la même sauce (toujours la même brochette de gags). A cela, on rajoute un problème de rythme de lecture, à savoir des kilos de textes pour une intrigue qui n’en vaut peut-être pas la chandelle.
Le gros avantage des histoires racontées dans ce tome double est qu’elle met en scène des périodes festives de l’année, comme le laissent supposer les couvertures, et du coup l’atmosphère n’en est que plus chaleureuse. Mais dès qu’on s’attarde de plus près à la mécanique des gags, on éprouve une sensation proche de la consternation. Par exemple, lors de la pièce de théâtre mettant en scène la légende Saiyuki, la chute est d’un ridicule indescriptible. Le retour de Mutsumi, évènement marquant de cette partie, aurait pu être bénéfique à la complexification du triangle relationnel Keitarô – Mutsumi – Naru.. Mais comme à son habitude, Akamatsu insère des quiproquos pas toujours bienvenus, et il en ressort une stagnation de l’histoire de fond.
Bref, un tome encore tout juste plaisant, sauvé par l’ambiance de vacances, mais pour le fond, il y a de quoi avoir peur.