Love Hina - France Loisirs Vol.2 : Critiques

Après deux tomes d’introduction, qui ont servi à introduire successivement les différents personnages à travers des évènements comme Noël, le nouvel an, la Saint Valentin et les périodes d’examen, on retrouve la joyeuse bande pour de nouvelles péripéties. Sans grande surprise, le caractère émotif de Keitarô lui a fait rater l’entrée à Todai. Mais plus surprenant, Naru a aussi échoué ! Tous deux partent sur un coup de tête à Kyôto pour se changer les idées.

L’équivalent des tomes 3 et 4 dans ce double tome nous présente un début de relation tumultueuse entre Naru et Keitarô. Tout deux se cherchent. Même si c’est beaucoup plus souvent « moi non plus » que « je t’aime ». C’est là qu’on se heurte au principal problème de la série, le défaut qui est brandit par les détracteurs de la série : il est évident que Naru et Keitarô ne sont pas indifférents l’un de l’autre, mais le rythme est lent, aucun des deux ne fait un pas vers l’autre. Le seul moment de rapprochement des deux personnages est induit à chaque fois par un gag/fan-service. D’ailleurs, certains de ces gags (comme le trou dans le plafond de Keitarô qui donne vue sur la chambre de Naru) commence déjà à être sacrément redondant.

Même si ce défaut pointe déjà le bout de son nez, tout n’est pas à jeter pour l’instant, loin de là. Le tome 3 nous fait voyager dans une région estivale du Japon. Ce passage dépaysant est très rafraichissant. Il permet aussi d’ailleurs d’introduire la mascotte du manga, une tortue, ainsi que le personnage d’Otohime, une autre étudiante ayant raté Todai, et qui avec Naru et Keitarô, forme momentanément un triangle relationnel. Certaines pistes sont aussi lancées en ce qui concerne la base du manga : la promesse qu’a faite Keitarô à son amie d’enfance lorsqu’il était petit. Le tome 4 commence plus classiquement pour finalement introduire Seta, l’homme qui fait chavirer le cœur de Naru.

Bref, pour l’instant, Love Hina c’est du gag, du fan-service, et surtout des bons sentiments. Une comédie romantique qui demeure sympathique, mais gare à la redondance !