Lost Paradise Vol.5 - Actualité manga

Lost Paradise Vol.5 : Critiques

Shitsurakuen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 21 Novembre 2012

Face au conseil des élèves, Sora a perdu les quatre armes à symboles qu'elle avait récupérées : ses quatre amies sont de nouveaux entre les mains de leurs tortionnaires. Il ne reste à notre héroïne qu'une seule alliée : Yuki, qui ne possède pas de symbole, et dont l'arme n'est qu'un vulgaire poignard. Le prochain face à face s'annonce totalement déséquilibré et semble devoir sonner la défaite de Sora, d'autant que Shôjô, bien qu'écarté par L, est bien décidé à montrer lui aussi qu'il mérite la confiance de ce dernier...

Avec cet avant-dernier tome, on attendait Lost Paradise au tournant, ce ne sera pas le cas : globalement, le schéma reste le même, avec une héroïne qui se doit de donner confiance à ses amies pour s'en sortir. Cette fois-ci, c'est donc au tour de Yuki d'être sur le devant de la scène : faible et ne possédant pas de symbole, elle ne se sent pas à la hauteur, et pense qu'elle ne mérite pas la confiance de Sora. Ce volume sera l'occasion pour elle de changer, au gré de quelques rencontres un peu étranges, dont on a du mal à cerner tous les enjeux tant Toru Naomura enchaîne les choses sans grande logique. Et ce, sur tous les points.

Le problème de la mangaka, c'est que malgré toute sa bonne volonté, elle se perd dans des éléments inutiles et en bâcle d'autres. Pourquoi s'embêter à redistribuer les filles à symbole entre les membres du conseil alors que ça ne sert finalement à rien ? A quoi sert un personnage comme Tamao, qui sort de nulle part juste pour mettre en avant un point que tout le monde avait déjà compris sauf Sora ? Qu'est-ce que c'est que cette évolution bancale de Yuki, qui prend subitement conscience de certaines choses sans qu'on sache trop comment ? Et qu'est-ce que c'est que cette tentative de nuancer le fêlé Shôjô, à moitié ratée tant la narration s'emmêle les pinceaux ? Tout part d'un bon sentiment, mais rien n'est raconté comme il le faut. On s'ennuie, et pendant ce temps-là, les réelles évolutions de l'histoire sont minimes : on se demande tout juste quel est l'objectif exact de L, ou ce que fait Tsuki dans son coin, tant il en est peu question.

En somme, Lost Paradise s'enfonce encore un peu plus. Tout est lisse, mal développé, et on se demande s'il y a encore ne serait-ce qu'un petit espoir de voir la série retomber sur ses pattes dans le sixième et dernier volume.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs