Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 03 Avril 2012
Le combat entre Shingo et Kôshi, jadis condisciples, s'est transformé en terrible tragédie ! Dans une jungle où règne la loi du plus fort, avec son corps métamorphosé, Shingo parviendra-t-il à trouver la lumière à l'issue de son combat ?! Avec ce second volume, cet angoissant mélange de science-fiction et d'action se conclue magistralement !
Après un premier volume plutôt moyen, la nouvelle série par l'auteur de Battle Royale s'achève déjà dans un second qui ne peut que décevoir. Rappelons les faits passés : dans le tome 1, nous suivons quelques personnages se retrouvant dans un univers où des gens se transforment en bête féroce mangeuse d'homme. Le côté exploration donnait un petit charme à la série ainsi que la relation fraternelle de Hatsuki. Et bien celui-ci marque la rupture de l'aspect sombre et malsain pour donner un final niais au plus haut point avec des personnages baffables à souhait !
Le tiers du volume est consacré à des chiales qui n'en finissent pas, Shingo balance des morales à deux balles pour rien, Mâ le gosse (qui ne sert strictement à rien au passage) ne cesse de pleurer, et enfin Hatsuki qui se transforme, meurt, revit, pleure, se retransforme, repleure, etc...
La suite n'est qu'un gros combat entre Shingo et Kôshi, tous les deux transformés : sur ce point il faut l'avouer, ce n'est pas trop mal; l'auteur offre une mise en scène dynamique avec un design de personnages plutôt intéressant. Malheureusement après ce combat, il ne reste qu'une vingtaine de pages, de quoi permettre à l'auteur de terminer sa série avec une fin mauvaise et bâclée, tout simplement... Et ça rechiale, et il y a un ange qui sort d'on ne sait où ainsi que des scientifiques louches, et un prologue inutile : bref, on ne comprend rien.
D'ailleurs, même à la dernière page on dirait que l'éditeur est perdu avec un "LIVES the end...? Fin/Fin de la série" car non, il ne faut pas rêver, il n'y aura pas de suite. Le tome se ponctue avec un commentaire de l'auteur nous faisant comprendre qu'il n'a pas eu la chance de finir vraiment sa série, et ça ne nous étonne pas.
Du côté de l'édition, c'est moyen : plusieurs tournures de phrases sont vraiment étranges, des pages mal imprimées rendant les trames des planches baveuses, c'est dommage.
En conclusion, vous pouvez passer votre chemin sur Lives; malgré un premier tome qui avait du potentiel la série se conclue sur une fin totalement ratée. Quand on pense que c'est le même auteur qui a dessiné Battle Royale, celui-ci aurait pu rendre la série bien plus intéressante...