Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 06 Août 2009
Voilà le dernier one shot de la collection Asuka. Celui-ci compte trois histoires, intéressantes et assez prenantes. Grâce au trait doux et nuancé de l'auteure, nous voilà vite transporter dans les mondes de ces trois héroïnes, différentes et ayant chacune leur charme.
« Lyrical Beads », la première histoire, est divisée en trois épisodes. On rencontre ici une jeune fille, très attachée à sa meilleure amie. Mais l'amour ne se contrôle pas, et c'est justement du petit ami de cette dernière qu'elle tombera éperdument amoureuse. Sawako se pose alors des questions que beaucoup de filles se sont posées un jour ou l'autre. Elle devra choisir entre l'amitié ou l'amour, ou alors, perdre les deux. Voilà un choix cruel, qu'il faudra prendre malgré tout. Car même si la jeune fille apprécie son amie, qu'elle est désolée pour elle et que son but n'était pas de blesser, le mal est fait. Il est pour elle impossible de refuser les sentiments de ce beau mannequin, et encore moins son corps envieux de désir.
« Lyrical Beads » est alors une histoire dans laquelle il est facile de s'y retrouver, ne serait-ce que par le fait de constater une attirance incontrôlable envers quelqu'un, mais encore plus, de trahir une amie chère. C'est pour cette raison que les lecteurs masculins et féminins trouveront leur compte.
« Les miettes de l'amour » relève un problème qu'on trouve fréquemment: l'argent. Traumatisée par l'échec du mariage de ses parents, causé par la perte d'un travail, Anna ne croit alors plus en l'amour. Pour elle, l'un ne va pas sans l'autre, et encore plus, c'est l'argent qui prime sur tout. Il est très difficile de faire entendre raison à ce genre de personne, et d'autant plus si en elle est réellement persuadée et convaincue.
Cette histoire est intéressante, car elle soulève un problème très actuel. Certaines personnes, très matérialistes, ne jurent que par le porte-monnaie de leur conjoint. C'est ainsi qu'une vie malsaine, fondée sur des apparences et le soucis du regard de l'autre, voit le jour. Yuki Fujine nous montre alors que la vie, et surtout l'amour, vaut la peine d'être vécue, et même si l'argent vient à manquer dans le foyer. Une belle leçon!
« Le lover – Don Juan » prend encore l'argent pour cible. Mais cette fois-ci, c'est sous forme de différence sociale. Rimi, simple employée, se retrouve malgré elle dans les griffes d'un bel homme, lui qui veut son corps. C'est alors que l'on assiste à un pseudo viol, à l'image de ceux que l'on retrouve très souvent dans les josei: la jeune femme, surprise et non consentante, se débat tant qu'elle peut, entre rage et plaisir. Néanmoins, malgré cette banalité, cette scène tient la route, et l'auteure réussit alors à tenir notre attention jusqu'au bout. On ne s'étonne pas lorsqu'on s'aperçoit ce prétentieux et le fils du patron, et qu'il ignore Rimi par la suite. Mais bien-sûr, tout se termine bien dans les josei d'Asuka, et voilà que le fossé qui sépare ces deux classes sociales disparaît pour laisser place aux sentiments amoureux!
Pour conclure, on peut qualifier ce one shot de réussite. Grâce au dessin vraiment agréable et soigné de l'auteure, on apprécie particulièrement la lecture. Mais plus que ça, le scénario n'est jamais trop banal, et le lecteur a même le droit à quelques surprises parfois. On peut ajouter que la critique de la société est bien menée, surtout sur des histoires si courtes. A aucun moment on ne rentre dans des clichés, ne serait-ce la situation sociale des personnage, mais c'est une étape obligatoire. C'est alors que l'on se régale à voir les évolutions de chacun, et aussi, leur goût pour l'amour de la chaire: des moments au charme coquin. Lire ces trois histoires, sous une version plus étoffée et détaillée n'aurait pas été de refus!
« Lyrical Beads », la première histoire, est divisée en trois épisodes. On rencontre ici une jeune fille, très attachée à sa meilleure amie. Mais l'amour ne se contrôle pas, et c'est justement du petit ami de cette dernière qu'elle tombera éperdument amoureuse. Sawako se pose alors des questions que beaucoup de filles se sont posées un jour ou l'autre. Elle devra choisir entre l'amitié ou l'amour, ou alors, perdre les deux. Voilà un choix cruel, qu'il faudra prendre malgré tout. Car même si la jeune fille apprécie son amie, qu'elle est désolée pour elle et que son but n'était pas de blesser, le mal est fait. Il est pour elle impossible de refuser les sentiments de ce beau mannequin, et encore moins son corps envieux de désir.
« Lyrical Beads » est alors une histoire dans laquelle il est facile de s'y retrouver, ne serait-ce que par le fait de constater une attirance incontrôlable envers quelqu'un, mais encore plus, de trahir une amie chère. C'est pour cette raison que les lecteurs masculins et féminins trouveront leur compte.
« Les miettes de l'amour » relève un problème qu'on trouve fréquemment: l'argent. Traumatisée par l'échec du mariage de ses parents, causé par la perte d'un travail, Anna ne croit alors plus en l'amour. Pour elle, l'un ne va pas sans l'autre, et encore plus, c'est l'argent qui prime sur tout. Il est très difficile de faire entendre raison à ce genre de personne, et d'autant plus si en elle est réellement persuadée et convaincue.
Cette histoire est intéressante, car elle soulève un problème très actuel. Certaines personnes, très matérialistes, ne jurent que par le porte-monnaie de leur conjoint. C'est ainsi qu'une vie malsaine, fondée sur des apparences et le soucis du regard de l'autre, voit le jour. Yuki Fujine nous montre alors que la vie, et surtout l'amour, vaut la peine d'être vécue, et même si l'argent vient à manquer dans le foyer. Une belle leçon!
« Le lover – Don Juan » prend encore l'argent pour cible. Mais cette fois-ci, c'est sous forme de différence sociale. Rimi, simple employée, se retrouve malgré elle dans les griffes d'un bel homme, lui qui veut son corps. C'est alors que l'on assiste à un pseudo viol, à l'image de ceux que l'on retrouve très souvent dans les josei: la jeune femme, surprise et non consentante, se débat tant qu'elle peut, entre rage et plaisir. Néanmoins, malgré cette banalité, cette scène tient la route, et l'auteure réussit alors à tenir notre attention jusqu'au bout. On ne s'étonne pas lorsqu'on s'aperçoit ce prétentieux et le fils du patron, et qu'il ignore Rimi par la suite. Mais bien-sûr, tout se termine bien dans les josei d'Asuka, et voilà que le fossé qui sépare ces deux classes sociales disparaît pour laisser place aux sentiments amoureux!
Pour conclure, on peut qualifier ce one shot de réussite. Grâce au dessin vraiment agréable et soigné de l'auteure, on apprécie particulièrement la lecture. Mais plus que ça, le scénario n'est jamais trop banal, et le lecteur a même le droit à quelques surprises parfois. On peut ajouter que la critique de la société est bien menée, surtout sur des histoires si courtes. A aucun moment on ne rentre dans des clichés, ne serait-ce la situation sociale des personnage, mais c'est une étape obligatoire. C'est alors que l'on se régale à voir les évolutions de chacun, et aussi, leur goût pour l'amour de la chaire: des moments au charme coquin. Lire ces trois histoires, sous une version plus étoffée et détaillée n'aurait pas été de refus!