Liar Game Vol.12 : Critiques

Liar Game

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Septembre 2012

L'épreuve des chaises musicales bat son plein... L'équipe d'Akiyama étant effacée et agissant dans l'ombre, ce sont bien les groupes de Yokoya et Samué qui se livrent une féroce bataille. Le tout est désormais de remporter l'élection afin de permettre l'élimination d'une chaise adverse, une tactique qui nécessite de nombreux alliés...

Cette épreuve nous surprend agréablement depuis ses débuts, et continue sur cette même voix dans ce douzième volume ! La bataille des chaises musicales s'avèrent toujours aussi palpitante tant le jeu tel que beaucoup l'ont connu enfant se voit métamorphosé et prend une ampleur plus tactique que jamais. Et encore une fois, du moins dans le première partie de volume, l'absence d'Akiyama et ses alliés permet la lutte entre Yokoya et Samué, ce qui s'avère des plus intéressants. De manière habile, chacun va chercher à surpasser l'adversaire, une joute qui permet de se rendre comtpe qu'Akiyama est loin d'être le seul esprit brillant de la compétition...

Mais passé la première moitié, Shinobu Kaitani ne peut se résoudre à laisser ses héros sur la touche et les fait rejoindre la «guerre des chaises». Le retour de l'équipe les fait briller une dernière fois, jusqu'à ce que le jeu soit marqué d'un temps de pause, l'idéal pour le lecteur qui profite d'un instant de répit... L'auteur semble avoir compris le défaut de ses épreuves à rallonge, qui ont tendance à perdre le lecteur en route, et octroie à sa manche un instant de répit pour préparer le reste du jeu. Pas le temps de vraiment se reposer cependant, puisque cette pause garde une dimension stratégique pour l'équipe Akiyama, afin de mieux surpasser ses adversaire le lendemain, l'occasion idéal pour présenter une Nao qui, restant certes très humaine à la limite de la naïveté, est devenue bien plus appréciable que lors des débuts de série...

En définitive, ce volume reste dans la même veine que le précédent : Inutile d'espérer une avancée scénaristique, mais le jeu des chaises musicales reste toujours aussi passionnant et ne donne pas uniquement le beau rôle à l'équipe Akiyama. La moitié du volume marquant une pause dans l'épreuve sans totalement l'oublier, aucun risque de se lasser du jeu des chaises musicales dont on attend impatiemment la suite... Shinobu Kaitani maitriserait désormais le rythme à adopter pour un titre pareil où la joute psychologique est omniprésente ? Pour le moment, oui !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs